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En 2026, les nouvelles voitures de société devront toutes être 100% électriques si l’entreprise veut prétendre à une déductibilité fiscale optimale. Sauf qu’une entreprise sur trois indique aujourd’hui qu’elle ne sera pas prête à cette échéance pour aborder sereinement ce virage.

En 2026, on s’attend à ce que la majorité du parc automobile belge de nouvelles voitures passe à l’électricité. Pourquoi ? Car à cette échéance, seules les voitures électriques seront encore déductibles à 100% pour les entreprises qui pèsent justement pour la grande majorité des nouvelles immatriculations de voitures particulières chaque année (entre 60 et 70% des ventes). Pour le gouvernement, il s’agissait d’accélérer le verdissement du parc automobile et en particulier de 600.000 véhicules sur les près de 6 millions qui composent le parc automobile belge.

 

Les raisons d’un échec

Les raisons de ce retard sont presque évidentes : les entreprises évoquent le fait qu’il n’y aura pas assez de bornes de recharge, que les délais de livraison pour ces véhicules ne cessent de s’allonger (parfois jusqu’à 2 ans) ou encore que les autonomies proposées par les véhicules électriques sont encore insuffisantes aux yeux des travailleurs.

 

On ne s’en rend pas compte, mais les investissements et l’organisation nécessaires pour passer à la voiture électrique sont énormes pour les entreprises. Ainsi, près de 7 entreprises sur 10 (68,9 %) disent rencontrer des problèmes d’infrastructure électrique, mais aussi un risque d’incendie qui nécessite aussi une série d’adaptations.

On sait notamment que les parkings souterrains sont problématiques en cas d’incendie et certaines entreprises n’ont évidemment pas d’autre solution à proposer aux employés. La réalité montre d’ailleurs l’état d’avancement des travaux : seulement 21,9 % des entreprises disposent d’un plan de sécurité incendie et une minorité de sociétés avoue avoir souscrit à une assurance complémentaire incendie qui couvre les bornes de recharge. Les entreprises ont pourtant intérêt à investir cette année dans ces bornes de recharge, car la déductibilité atteint encore les 200%.

Et à domicile

Équiper l’entreprise est une chose, mais il faut aussi équiper les domiciles des travailleurs. Et en cas d’incendie au domicile, il reste encore aujourd’hui difficile de savoir qui devrait payer la note. Trois entreprises sur dix avouent l’ignorer tandis que neuf employés sur dix n’ont reçu aucune information sur le sujet de la recharge, ni comment recharger ni comment prendre des mesures de sécurité élémentaires.

L’étude menée par AON et Fleet montre enfin que les gestionnaires de flottes semblent se désintéresser totalement des coûts inhérents aux voitures électriques et notamment du coût d’une recharge rapide qui est souvent plus élevé que le volume d’essence ou de Diesel nécessaire à parcourir une distance équivalente. Seuls 31,6 % des entreprises tentent de limiter ces frais apprend-on. Décidément, la route vers la voiture électrique est encore longue…

Source:gocar.be