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Qualité des sols, qualité de l’eau, pesticides, biodiversité, climat, qualité de l’alimentation… la politique agricole a des impacts sur toute la société. Or, le gouvernement est à l’aube d’une décision majeure sur la politique agricole qui déterminera la possibilité d’une transition écologique et sociale du secteur. La société civile le clame : pas d’agriculture sans nature !
Alors que l’avenir de la politique agricole wallonne se décide dans les jours qui viennent, 25,000 citoyens ont signé un Manifeste qui reprend plusieurs points essentiels pour que les millions en provenance de l’Europe soient redistribués vers ces fonctions sociales, climatiques et environnementales cruciales de l’agriculture. Preuve de l’impact de cette politique sur l’ensemble de la société, le Manifeste a été cosigné par 47 structures reprenant de nombreux pans de la société civile: syndicats, mutuelles, plateformes pour le climat, structures agricoles, environnementalistes, parcs naturels…

Le Manifeste pour la nature comme solution climatique a été lancé par Natagora, Inter-environnement Wallonie et le WWF-Belgique. Pour les signataires, les prairies sont les surfaces les plus efficaces qui soient pour absorber l’eau et de précieuses réserves de carbone: elles doivent être protégées. Haies, mares, arbustes, tous ces éléments du paysage agricole doivent revenir sur les exploitations et jouer leur rôle de régulation de l’érosion et du ruissellement, ainsi que celui de refuge pour la biodiversité.

Les agriculteurs et agricultrices doivent être soutenus dans une transition écologique vers plus d’autonomie et de résilience, comme en autonomie fourragère, en couvrant les sols toute l’année, en passant au bio ou en allongeant la rotation  des cultures.

Emmanuelle Beguin, spécialiste des questions agricoles chez Natagora: “La politique agricole actuelle est toujours une incitation contre-productive à l’agrandissement des exploitations, à l’intensification et à la destruction des paysages. Le gouvernement wallon a une opportunité rare de changer de paradigme et de lancer une réelle transition.
Monica Schuster, chargée des politiques alimentation et agriculture, WWF: “Les premiers acteurs concernés par la politique agricole sont les agriculteurs qui touchent les aides, mais la PAC concerne également tous les citoyens parce que l’agriculture représente près de la moitié des terres wallonnes et impacte ce que nous retrouvons dans notre assiette. Il est temps que l’argent public serve à accompagner les agriculteurs vers une agriculture et les demandes sociétales de demain.
Julie Vandamme, chargée de mission agriculture et ruralité, Inter Environnement Wallonie: Il est possible de développer des exploitations agricoles rentables, nourricières au niveau local et renforçant le rôle protecteur des écosystèmes naturels.”
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