« Peut-on encore mourir d’amour ? », une création du « Théâtre de Namur », interprétée au « Studio », est « sold out », jusqu’à sa dernière représentation du 01 Mars, à 19h.
Bien sûr, un désistement pouvant toujours se produire, nous pouvons toujours nous inscrire sur une liste d’attente, ou nous rendre à Bruxelles, où « Peut-on encore mourir d’amour ? » sera jouée dans la « Salle Daniel Scahaise« , du « Théâtre des Martyrs », du mardi 11 jusqu’au dimanche 23 mars (relâche dimanche 16 et lundi 17 mars / deux représentations, le jeudi 20 mars, à 14h & 20h / matinée, le dimanche 23 mars, à 15h / deux représentations, à 18h, les samedi 15 & 22 mars). Contacts : 02/223.32.08. Réservations en ligne : https://theatre-martyrs.be/spectacles/peut-on-encore-mourir-damour/#dates.
D’autres représentations sont programmées, une tournée en Brabant wallon (Beauvechain, Braine l’Alleud, Court-Saint-Etienne, Genappe, Jodoigne, Nivelles, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Perwez, Rebecq, Rixensart, Theux, Waterloo & Wavre) étant organisée par le théâtre « Le Vilar », de Louvain-la-Neuve, du mardi 25 mars jusqu’au mardi 22 avril. Dates précises et réservations en ligne : https://levilar.be/la-saison/mourirdamour/.
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olsson
- Synopsis :
« Ophélie rêve de se noyer dans l’amour qu’elle porte à son nouveau copain, Hamlet, tandis que Judith, sa colocataire célibataire et rationnelle, se méfie des sentiments … »
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olsson
- Critiques de la presse :
– « Lisa Cogniaux livre les premiers extraits d’un spectacle à venir qu’on se réjouit de découvrir, entre romantisme exacerbé et humour ravageur. (…) L’amour, toujours l’amour. On ne risque pas de s’en lasser avec un tel duo pour le glorifier, le disséquer, le démonter et nous faire à la fois rire, réfléchir et rêver » (« Le Soir »).
– Entre romantisme exacerbé et humour ravageur. (…) L’amour, toujours l’amour. On ne risque pas de s’en lasser avec un tel duo pour le glorifier, le disséquer, le démonter et nous faire à la fois rire, réfléchir et rêver
(« Le Soir »).
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olssonlogo
- Les deux actrices, associées dans l’écriture :
Sur la scène, nous découvrons l’excellent jeu d’actrices des deux protagonistes, Stéphanie Goemaere & Lisa Cogniaux, cette dernière signant l’écriture & la mise scène de « Peut-on encore mourir d’amour ? »
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olsson
– Lisa Cogniaux :
Détentrice d’un bachelor en piano classique (2013), du « Koninklijke Conservatorium van Brussel » (2013), ainsi que d’un master en arts du spectacle vivant (2015), de l’ « ULB », elle cofonde, en 2015, l’asbl « Les |ÇN », avec Carla Gillespie & Irene Chamorro Guindel. Assistante à la mise en scène et à la dramaturgie, sur les spectacles « King Kong Théorie » & « Des Illusions », de la « Compagnie 3637 », « Do you wanna play with me ? », de Sylvie Landuyt, « Rétrospectives », mis en scène par Pietro Pizzutti , « Show Time », de la « Compagnie Still Life », & « Birthday », mis en scène par Julie-Anne Roth.
Pour la « Compagnie 3637 », elle réalise la dramaturgie et collabore à l’écriture des spectacles « C’est ta Vie ! », &, créé en septembre 2023, « Puissant.es », signant, en 2022, son premier spectacle, « Fragments d’une », une performance musicale et théâtrale qui parle des actrices.
– Stéphanie Goemaere :
Après une première carrière de kiné pédiatrique, elle se met, en 2010, aux études d’interprétation dramatique, sur les planches de l’ « Institut Supérieur des Arts du Spectacle et des techniques de diffusion et de communication » (« INSAS »). A sa sortie, elle tourne dans divers projets cinématographiques, passant même derrière la caméra, afin de réaliser son premier court métrage.
Au théâtre, elle a travaillé, entre autres, pour « 8H03, ce Matin là », librement inspiré d’une nouvelle de science-fiction de l’écrivain américain Richard Matheson, un spectacle dirigé par Michaël Bier. De même, nous la retrouvons, pour « Métamorphoses », de Pascal Crochet, « Char d’Assaut », de Simon Thomas, & « Fragments d’une », de Lisa Cogniaux. Actuellement, elle retrouve Pascal Crochet, en tant qu’assistante à la mise en scène, pour les créations de « Préparatifs » & de « Don Juan, visit now », ayant aidé à l’écriture de « Peut-on encore mourir d’amour ? », de Lisa Cogniaux, qui est sa partenaire sur la scène.
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olssonlogo
– Commentaires du « Théâtre de Namur » :
« Hamlet est-il vraiment amoureux d’Ophélie ? Judith a-t-elle peur de l’amour ? L’amour est-il ringard ? Être hétérosexuelle, est-ce un régime politique ou une orientation sexuelle ? Des relations amoureuses absolument égalitaires sont-elles possibles ? »
« Si Ophélie incarne l’archétype de la grande romantique, Judith, elle, préfère cultiver ses amitiés. Entre les deux, dans une écriture réaliste et drôle, les interrogations, les anecdotes personnelles et les références à des films ou des livres fusent, de ‘Titanic’ jusqu’à la relation de Marguerite Yourcenar et Grace Frick, de la question du célibat jusqu’à la fin de l’hégémonie de l’hétérosexualité … Des chansons d’amour « live », du « Coup de Soleil », de Richard Cocciante jusqu’aux chansons contemporaines, en passant par leurs compositions personnelles, soutiennent, également, les émotions tout en nourrissant la réflexion sur le conditionnement amoureux qu’elles provoquent. »
« Ophélie rêve de se noyer dans l’amour qu’elle porte à son nouveau copain, Hamlet, tandis que Judith, sa colocataire célibataire et rationnelle, se méfie des sentiments. Hamlet est-il vraiment amoureux d’Ophélie ? Judith a-t-elle peur de l’amour? L’amour est-il ringard ? Être hétérosexuelle, qu’est-ce que ça veut dire, est-ce un régime politique ou une orientation sexuelle ? Des relations amoureuses absolument égalitaires sont-elles possibles ? »
« Des chansons d’amour live, issues du répertoire de la variété française ou compositions personnelles, s’invitent sur le plateau et permettent d’exprimer les émotions à certains moments à l’image des films ‘Le Bal des Actrices » ou ‘On connaît la Chanson’, tout en nourrissant la réflexion sur le conditionnement amoureux qu’elles provoquent. »
« En filigrane, c’est tout un questionnement que les deux comédiennes, Lisa Cogniaux et Stéphanie Goemaere, partagent sur l’amour et ses enjeux contemporains. Sous une forme légère et pleine d’humour, elles nous poussent sans cesse à nous demander : « en 2025, quels sont nos modèles amoureux ? »
« L’autrice suédoise Liv Stromqist écrit, dans ‘Les Sentiments du Prince Charles’ : ‘Lors d’une conférence de presse, après ses fiançailles avec Diana, le Prince Charles dut répondre à la question : ‘êtes-vous amoureux’ ? Il se tut un moment, puis répondit : ‘oui. […] quel que soit le sens du mot amour’. »
« Peut-on encore mourir d’amour ? » © Photo : Cici Olssonlogo
- Commentaires du « Thâtre des Martyrs » :
« Dans un rapport égalitaire avec le public, Lisa Cogniaux et Stéphanie Goemare partagent leur propre questionnement sur le conditionnement amoureux et ses enjeux contemporains. En chansons ou en confidences directes, elles jonglent pour notre plus grand plaisir avec les anecdotes et compositions personnelles, les références au corpus cinématographique commun et à la production romanesque amoureuse. Mais en filigrane elles enrichissent notre réflexion vers une dissection, et pourquoi pas une déconstruction salutaire. Car avec ces deux-là, rêver n’est pas interdit, loin de là, mais peut-être pas du prince charmant … »
- Commentaires du théâtre « Le Vilar » :
« Sur scène, les comédiennes Lisa Cogniaux et Stéphanie Goemaere convoquent la pop culture et la culture tout court (de ‘Titanic’ à Marguerite Yourcenar, en passant par Marilyn Monroe), pour parler d’amour, de patriarcat, de femmes mortes et vivantes, de lesbianisme politique et d’amitié. »
- Lisa Cogniaux nous confie :
« J’avais envie de parler d’amour. Pas juste pour se laisser aller à ses penchants romantiques de gamine fascinée par Cendrillon mais pour partager avec nous une série de questions : ‘Titanic’, est-ce le meilleur film de tous les temps ? C’est quoi notre modèle amoureux en Belgique en 2025 ? Est-ce que Mathilde & Philippe sont amoureux ? L’hétérosexualité, c’est un régime politique ou seulement une orientation sexuelle ? Et par-dessus tout : ‘Peut-on encore, en 2025, mourir d’amour ? »
- Extrait de « Peut-on encore mourir d’amour ? » :
« – Moi je pourrais mourir d’amour… enfin je voudrais… tu comprends ?
– Non, pas vraiment.
– Si tu aimes quelqu’un, si tu l’aimes vraiment, ça devrait vouloir dire que tu ne peux pas vivre sans lui.
(…)
– Tu pourrais le quitter ?
– Pourquoi je le quitterais ?
– Si jamais il devient toxique ?
– Je ne compte pas le manger.
– Si jamais il devient violent ?
– Je le saurais s’il était violent, je l’aurais vu, je t’ai dit qu’il est très sensible et très doux.
– Il fantasme sur des femmes qui sont mortes dans des rivières et il en écrit des poèmes…
Si ça ne te suffit pas en termes de ‘red flags’, je ne sais pas quoi faire pour toi.
– Oh là là, tu politises toujours tout ! Est-ce que je ne peux pas tranquillement fantasmer sur mon prince charmant et me rêver belle comme Marilyn Monroe morte sans qu’on vienne me faire chier avec des ‘red flags’ à la con ? D’ailleurs pourquoi on ne le dit pas en français : des ‘drapeaux rouges’ ? Tout de suite.
– Ca fait moins classe, tout de suite ça fait Mer du Nord … Est-ce que je ne peux pas me mettre en couple sans qu’on me somme de me méfier de la masculinité toxique ? Je n’ai jamais compris la différence avec la masculinité tout court d’ailleurs… »
Que ce soit dans le Brabant wallon ou à Bruxelles, voire, par chance, suite à un désistement, à Namur, bon spectacle !
Billeterie du « Théâtre de Namur » : 081/22.60.26 & billeterie@theatredenamur.be. Contacts : 081/25.61.61 & info@theatredenamur.be. Site web : https://www.tccnamur.be/.
Yves Calbert.