Dernièrement, les cas de maladies « oubliées » se sont multipliés dans certains pays européens. La variole ovine et caprine est présente en Bulgarie et en Grèce et la peste des petits ruminants en Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Grèce. La fièvre aphteuse a été identifiée en 2025 en Allemagne et en Hongrie. De plus, certains pays ne sont pas encore exempts de brucellose et de tuberculose, deux maladies qui peuvent également infecter l’homme.
Ces maladies ont un impact considérable, non seulement car elles sont extrêmement contagieuses et causent des signes cliniques importants chez les animaux infectés avec un taux de mortalité élevé, mais aussi parce que pour pouvoir enrayer leur propagation, il est nécessaire d’éliminer non seulement les animaux infectés mais aussi les animaux situés autour des foyers par mesure de précaution. Lorsque la maladie est présente dans un pays, le commerce des animaux et de leurs produits en est également affecté.
L’AFSCA rappelle qu’il est impératif que les moutons et chèvres importés en Belgique soient contrôlés par les services vétérinaires du pays d’origine avant leur départ afin de s’assurer que les animaux ne présentent pas de symptômes de maladies contagieuses ou ne viennent pas de zones où ces maladies sont présentes. En effet, même un animal qui semble être en bonne santé peut être infecté et transmettre la maladie à d’autres animaux (ou à l’homme).
La preuve que ce contrôle a été effectué et que l’animal ne présente pas de risque de propagation de maladie est la délivrance d’un certificat sanitaire, complété et signé par le vétérinaire officiel.
Il est de la responsabilité des vendeurs et des acheteurs d’animaux de s’assurer que les animaux sont accompagnés d’un certificat sanitaire officiel.
– Source : Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire