Les citoyens sont appelés à une #vigilance accrue vis-à-vis du #moustique « tigre »

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Depuis le début de l’année, plus de 800 signalements de potentiels moustiques tigres ont été envoyés/enregistrés via la plateforme de science citoyenne SurveillanceMoustiques, dépassant le total de l’année dernière de plus de 100 signalements. Parmi ces signalements, 13 étaient des moustiques tigres. Ces chiffres démontrent une sensibilisation et une participation accrues des citoyens aux efforts de surveillance.

 

La participation active des citoyens a permis la découverte de moustiques tigres à neuf endroits différents depuis le 21 mai 2024. Par ailleurs, six de ces endroits sont nouveaux : Boom, Humbeek, Gand et Schelle en Flandre, Verviers en Wallonie et Saint-Josse-ten-Noode à Bruxelles – où le moustique tigre n’avait encore jamais été signalé. De plus, des moustiques tigres ont été signalés à des endroits déjà connus depuis l’année dernière (Wilrijk, Kessel-Lo et Wolfsdonk). Les signalements de moustiques tigres dans quatre des six nouveaux endroits ont été effectués au cours des trois premiers mois de la saison, ce qui est remarquable car le pic des signalements se produit normalement en août et en septembre.

 

Confirmation de l’hivernage

Outre la découverte de moustiques tigres à de nouveaux endroits, le suivi de l’hivernage du moustique tigre a également été effectué au début de la saison des moustiques. Cette année, l’hivernage a été confirmé à trois nouveaux endroits : Ath, Puurs-Sint-Amands et Kessel-Lo. En comptant les confirmations de l’année dernière à Wilrijk et Lebbeke, le nombre total de sites où le moustique tigre s’établit en Belgique est passé à cinq. Comprendre le comportement d’hivernage est crucial pour évaluer les risques et adapter les stratégies de lutte contre cette espèce invasive.

 

Selon Isra Deblauwe, entomologiste à l’IMT, ces découvertes sur l’hivernage ne sont pas surprenantes. « En 2023, nous avons collecté des larves dans plusieurs jardins à chacun de ces endroits, indiquant une population croissante de moustiques tigres. L’hiver inhabituellement chaud a en outre favorisé la survie des œufs hivernants. »

Isra Deblauwe souligne l’importance des notifications: « Bien que les moustiques tigres aient probablement aussi hiverné à d’autres endroits, nous n’avons pu surveiller activement que quelques sites sélectionnés en raison de ressources limitées. Par conséquent, nous encourageons les citoyens à continuer de signaler les moustiques tigres, y compris aux endroits où ils ont déjà été détectés. Cela nous aide à évaluer l’hivernage et à cartographier leur propagation. »

 

Le rôle crucial des citoyens

Sciensano et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (ITM) soulignent l’importance des signalements des citoyens pour surveiller l’introduction et la propagation des moustiques tigres en Belgique. Chaque signalement permet aux scientifiques d’évaluer rapidement la situation et de prendre des mesures, si nécessaire, aux endroits affectés. Les citoyens sont encouragés à continuer de signaler les observations de potentiels moustiques tigres via le site www.SurveillanceMoustiques.be ou l’application du même nom (disponible pour Android (https://play.google.com/store/apps/details?id=com.sciensano.mosquito&gl=BE&pli=1 ) et Apple (https://apps.apple.com/be/app/surveillance-moustiques/id6450204960?l=nl?l=nl ). En outre, il est essentiel d’éviter les eaux stagnantes — un terrain de reproduction idéal pour les moustiques — dans notre environnement afin d’empêcher la survie et la propagation du moustique tigre.

 

Javiera Rebolledo Romero, épidémiologiste chez Sciensano, déclare : « La participation et l’implication des citoyens à la surveillance des moustiques tigres est très importante. Leur contribution a permis la détection rapide de nouveaux endroits avec une activité de moustiques tigres. Le nombre substantiel de signalements et les récentes détections montrent clairement l’importance du rôle que les citoyens jouent dans la surveillance de cette espèce invasive en Belgique. Nous encourageons tout le monde à rester vigilant et à continuer de signaler les observations de moustiques tigres. Ensemble, nous pouvons renforcer nos efforts pour surveiller et retarder autant que possible leur établissement en Belgique. »

 

Le projet MEMO+ est une collaboration entre Sciensano, l’Institut de Médecine Tropicale (IMT)(link is external) et le Barcoding Facility for Organisms and Tissues of Policy Concern (BopCo) pour l’identification moléculaire des moustiques exotiques collectés. Ce projet est financé par le Fédéral et les Entités Fédérées pour l’Environnement et pour la Santé et par l’Institut flamand pour l’Etude de la Nature et des Forêts (INBO) dans le cadre du plan d’action national pour la santé environnementale (NEHAP).

 – Source : Sciensano

 

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