#Allergie au #pollen de #bouleau pour ce printemps 2025

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Après la saison intense des pollens d’aulne et de noisetier, la saison du pollen de bouleau a maintenant commencé, rapporte AirAllergy, le réseau national de surveillance aérobiologique de Sciensano. Ces arbres comptent parmi les plus allergisants en Belgique, en raison des grandes quantités de pollen qu’ils libèrent. Les personnes sensibles au pollen de bouleau courent donc un risque accru de symptômes allergiques.

 

Saison pollinique prolongée et intense due à la famille des bouleaux

La saison pollinique de la famille des bouleaux (les bétulacées) devient de plus en plus longue et intense pour les personnes allergiques. Cette année, la saison du pollen d’aulne a commencé un peu plus tard que d’habitude, tandis que celle du bouleau a démarré plus tôt. Ce phénomène s’inscrit dans une tendance à long terme où les périodes de floraison du noisetier, de l’aulne et du bouleau se décalent et se chevauchent plus fréquemment. Si cette tendance se poursuit, il pourrait ne plus y avoir de pause entre les différentes phases de floraison, rendant la saison pollinique quasi ininterrompue.

 

Ce week-end a lancé le coup d’envoi de la saison des pollens de bouleau. A Bruxelles, la concentration a approché les 40 grains de pollen de bouleau par mètre cube d’air. « Nous prévoyons que les concentrations quotidiennes continueront d’augmenter dans les prochains jours, en particulier si les conditions météorologiques sont favorables. Dès que le seuil critique de 80 grains de pollen de bouleau par mètre cube sera dépassé, la plupart des personnes allergiques seront à risque de développer des symptômes », explique Nicolas Bruffaerts, collaborateur scientifique du service de Mycologie et Aérobiologie de Sciensano.

 

Les bouleaux produisent de grandes quantités de pollen hautement allergénique et figurent parmi les arbres les plus allergisants en Belgique. Au moins 1 Belge sur 10 souffre de ce pollen. De plus, les allergènes du noisetier, de l’aulne et du bouleau se ressemblent fortement, entraînant des réactions allergiques croisées. En conséquence, les personnes allergiques ressentent des symptômes au fil des vagues successives de floraison, ce qui allonge encore davantage la saison allergique. Cette année, le noisetier a même battu un record, avec un pic de concentration de 565 grains de pollen par mètre cube d’air le 21 février.

 

En raison de ces périodes de floraison plus longues et plus intenses, il devient de plus en plus difficile pour les personnes allergiques de rester sans symptômes. Les prochaines années permettront de déterminer si cette tendance se confirme et quelles en seront les conséquences pour la santé publique.