Depuis plusieurs années déjà, la stérilisation des chats est un enjeu majeur dans l’espace urbain bruxellois. Les raisons ? Les nuisances bien sûr mais surtout l’hyper fécondité de l’espèce.
« En quatre ans, un couple de chats peut être à la tête d’une descendance de plus de 20.000 individus », rappelle-t-on au service Bien-Être animal. « Au-delà des nuisances, cette prolifération augmente la propagation de maladies entre les chats et les animaux domestiques ».
Pour contenir le phénomène, la commune compte sur le civisme des Auderghemois. « Il est très important de nous signaler la présence de chats errants, surtout ceux qui n’ont pas d’entaille à l’oreille, signe qu’ils n’ont pas encore été stérilisés ». Une équipe de bénévoles viendra alors capturer l’animal qui, une fois opéré, sera relâché à l’exact endroit de sa capture.
« Nous sommes en recherche constante de bénévoles, que ce soit pour nous aider à repérer les animaux, à les capturer ou à les nourrir ». Car à Auderghem, le nourrissage est strictement encadré et fait l’objet d’une carte de nourrissage obligatoire. « Cela nous permet de mieux connaître les nourrisseurs, de vérifier avec eux les bonnes pratiques mais aussi de nous assurer que les chats sont nourris correctement et traités avec soin ».
Pour signaler un chat, demander une carte de nourrissage ou devenir bénévole : animaux@auderghem.brussels
