Le projet de reconversion d’un immeuble de bureaux en un lieu d’activités ecclésiales et de logements au Quartier européen prend forme. Lors de la commission de concertation du 21 janvier, le projet conçu par le bureau d’architecture assar a reçu un avis favorable unanime, confirmant ainsi son alignement avec les attentes urbanistiques et architecturales de la région.
Un projet architectural ambitieux validé sans réserve
Situé au 52 Avenue des Arts, à l’angle de la rue Montoyer, ce futur édifice abritera le premier temple en Belgique de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. La conception architecturale, signée assar, a su convaincre les membres de la commission grâce à une approche respectueuse du cadre bâti et à une intégration harmonieuse dans le tissu urbain.
Le projet ne modifie ni la hauteur ni le gabarit du bâtiment existant mais transforme la volumétrie des étages techniques +7 et +8. La rénovation prévoit des façades entièrement renouvelées, avec des saillies verticales qui conféreront au bâtiment un aspect monumental, en cohérence avec sa nouvelle affectation.
Un programme qui diversifie l’offre du Quartier européen
Ce projet constitue une reconversion stratégique dans un quartier principalement composé de bureaux. Il introduit une nouvelle mixité fonctionnelle en intégrant :
– Un lieu de culte et d’activités collectives, avec des espaces ouverts à la communauté locale pour des cours et des séminaires.
– Des logements pour les responsables religieux et les visiteurs de passage.
– Un temple occupant les étages supérieurs, respectant une organisation précise des espaces.
Cette reconfiguration du bâtiment apporte une nouvelle dynamique à un quartier où les espaces accessibles au public restent limités. En permettant l’ouverture de plusieurs niveaux aux habitants et aux associations locales, le projet répond à une volonté de créer du lien social et de diversifier les usages urbains.
Un engagement en faveur du développement durable
Le projet s’inscrit également dans une démarche écoresponsable, avec plusieurs initiatives visant à améliorer la performance énergétique du bâtiment :
– Recours aux pompes à chaleur aérothermiques pour le chauffage et la production d’eau chaude.
– Ventilation double flux pour optimiser la gestion de l’air intérieur.
– Toitures végétalisées sur les niveaux +7 et +8, contribuant à l’isolation thermique et à la biodiversité urbaine.
– Installation de 140 m² de panneaux photovoltaïques, assurant une production énergétique estimée à 25.000 kWh/an.
L’accessibilité a également été pensée avec 68 emplacements pour vélos, 42 places de parking pour voitures et 6 pour motos.
Un chantier ambitieux, un démarrage prévu en 2026
La durée des travaux est estimée à 29 mois, avec un lancement prévu pour janvier 2026. Actuellement occupé par des cabinets juridiques et des mutuelles, l’immeuble amorcera bientôt sa transformation pour devenir un point de référence dans le paysage architectural du Quartier européen.
Un projet salué par la commission de concertation
L’approbation unanime de ce projet par la commission de concertation marque une avancée significative et valide son adéquation avec les exigences urbanistiques locales. Cette décision met en lumière la pertinence d’une approche architecturale réfléchie et durable, qui respecte l’identité du quartier tout en y apportant une nouvelle dimension.
Avec cette validation, le Quartier européen s’apprête à accueillir un projet novateur, qui allie patrimoine, engagement communautaire et performance environnementale.
– Source : Architectura