Calamity Jane

Vos amis vont adorer ce contenu autant que vous, prêts à le partager?

L’héroïne des plaines

Lorsqu’elle arrive à Deadwood en juillet 1876, Martha Jane Cannary est déjà connue par son surnom de « Calamity Jane ». Comme à son habitude, l’aventurière vit au jour le jour, boit sans retenue et raconte ses exploits, réels ou fictifs, à qui veut bien lui offrir un verre. Ayant connu une enfance misérable dans le Missouri au milieu du XIXe siècle, elle a bâti son mythe de son vivant : celui d’une femme libre se moquant des convenances sociales dans un monde d’hommes. Tantôt cuisinière et lingère dans la maison close de son amie Dora DuFran, conductrice d’attelages ou encore infirmière lors d’une épidémie de variole, elle fascine par son excentricité, son franc parler et son courage autant qu’elle dérange et fait scandale. Et face à l’adversité, elle demeure fidèle à elle-même : une femme au grand cœur, éprise de liberté, qui n’hésite pas à venir en aide aux déshérités et aux souffreteux, ce qui lui vaut un autre surnom, celui de “ange de la miséricorde”. Figure emblématique de la mythologie américaine, Calamity Jane est à la fois un pur produit de la conquête de l’Ouest et un personnage unique par son émancipation. Les autrices, Marie Bardiaux-Vaïente et Gaelle Hersent, portent un regard moderne et bienveillant sur cette héroïne populaire en tentant de démêler la réalité de la légende avec l’appui de l’historien Farid Ameur, spécialiste des États-Unis du XIXe siècle.

Scénariste : Marie Bardiaux-Vaïente

Marie Bardiaux-Vaïente obtient en 2015 un doctorat en Histoire contemporaine et politique. Cette thèse co-dirigée en Histoire du Droit est intitulée Histoire de l’abolition de la peine de mort dans les Six pays fondateurs de l’Union européenne. Scénariste de bande dessinée depuis 2011, militante pour l’abolition universelle de la peine de mort et féministe, elle témoigne de l’ensemble de ses diverses préoccupations et passions à travers son activité d’autrice, comme en témoignent La Guillotine (Eidola), Fille d’Œdipe (6 Pieds Sous Terre), la collection « Les Reines de sang » (Delcourt), ou lors de sa direction éditoriale du collectif Féministes (Vide Cocagne). Aux éditions Glénat, elle retrace le parcours de Robert Badinter dans L’Abolition, puis s’attèle au procès d’Adolf Eichmann dans L’Enfer est vide, tous les démons sont ici. Dans la collection « Ils ont fait l’Histoire », elle a écrit le scénario de Talleyrand (2021), avant que ne paraisse Atatürk en 2023. Ce dernier album met en lumière la figure politique de Mustafa Kemal, premier président de la Turquie dont nous fêtons le centenaire de la République, cette année. Enfin, elle prépare chez le même éditeur un ouvrage sur le Conseil Constitutionnel à paraître en 2024, tout en continuant ses travaux de recherche sur l’Histoire de la Justice et la sociologie politique.

Dessinateur : Gaëlle Hersent

Diplômée des Beaux-Arts d’Angoulême et de l’EMCA (École des Métiers du Cinéma d’Animation), Gaëlle Hersent travaille dans un premier temps pour le cinéma d’animation sur des longs-métrages ou des séries. En 2015, elle collabore avec Jean-David Morvan et Aurélie Bévière sur le roman graphique Sauvage, une biographie de Marie-Angélique Leblanc 1712-1775 (éd. Delcourt). Puis elle travaille avec Rutile pour le Lombard avec À la table du Roi Soleil dans la collection “Dans les cuisines de l’Histoire” paru en 2017. Entre 2019 et 2022, on retrouve son trait dans Le Boiseleur, diptyque scénarisé par Hubert paru aux éditions Soleil. Gaëlle Hersent travaille également pour l’édition jeunesse, l’industrie vidéoludique et les musées. Réside à Montpellier.

Conseiller historique : Farid Ameur

Collection : La véritable histoire du Far-West aux éditions Glénat

Format : 240 x 320 mm

Pages : 56

EAN : 9782344045961

EAN numérique : 9782331082405

Prix : 14,95 €