Défis Financiers de la Transition Vers les Voitures Électriques en Belgique”
Impact financier de la montée en puissance des voitures électriques
La transition rapide vers les voitures électriques en Belgique pourrait engendrer des pertes financières considérables pour l’État. Cette évolution, marquée par une fiscalité plus avantageuse pour ces véhicules et l’absence d’accises sur l’électricité, est susceptible de priver les finances publiques de plusieurs milliards d’euros de recettes.
Prévisions alarmantes pour les finances publiques
Selon des études indépendantes menées par EY et le bureau d’étude TML de la KULeuven, relayées par L’Écho, la réduction du nombre de voitures à essence et Diesel devrait occasionner un manque à gagner annuel estimé entre 1,4 et 1,5 milliard d’euros. Cette diminution des recettes provient de la moindre perception des impôts et des accises sur les carburants, actuellement évaluées à environ 8 milliards d’euros par an.
Nécessité d’ajustements fiscaux urgents
Les politiques actuelles accordant une déductibilité totale des voitures électriques contrastent avec la disparition progressive de ces avantages pour les modèles essence ou Diesel, prévue à partir de 2026. Cette transition rapide vers l’électrique pourrait impacter les recettes fiscales dès cette année, avec une baisse estimée à 160 millions d’euros pour 2023, selon EY. Le rapport souligne également l’importance d’envisager une taxation au kilomètre comme alternative crédible pour compenser ces pertes fiscales à venir.