Créé en 1989, à l’initiative de la « CoCoF » (« Commission Communautaire Française »), le « Festival du Cinéma méditerranéen » (« Cinemamed ») nous attend, dans la Région de Bruxelles-Capitale, pour sa 24è édition, du jeudi 28 novembre jusqu’au vendredi 06 décembre, dont le thème est : « À la Croisée des Chemins : entre Exode rural et Retour aux Sources », 18 avant-premières belges étant programmées.
L’ambition de ce Festival est de mettre en lumière des films de qualité ancrés dans la région méditerranéenne, tout en valorisant les liens étroits qui unissent cette Région à la Région de Bruxelles -Capitale. Pas moins de 70 films , tour à tour bouleversants, intimes, poétiques, provocants, singuliers provocants, singuliers & profondément humains, certains ayant été primés à Berlin, Cannes, Namur, Thessalonique ouVenise.
Cette année sera marquée par une programmation spéciale autour des « 60 ans des Accords d’Immigration » qui unissent la Belgique au Maroc, d’une part, et à la Turquie, d’autre part. Des films, bien sûr, mais aussi, gratuitement, des animations et des concerts, qui célébreront cet héritage culturel commun, nous offrant une occasion unique de montrer les réalités sociales et politiques de ces deux pays, ainsi que celles vécues par les enfants, découvrant ou revisitant l’impact, à travers l’art, de ces liens sur notre société.
ernadette Lambrechts, administratrice générale de la « Commission communautaire française », tient à ajouter : « Grâce à son partenariat avec un large réseau de centres culturels, le ‘Cinemamed’ accueillera près de 3.000 élèves, lors de séances scolaires gratuites, ainsi que des associations bruxelloises pour des projections spéciales, ces moments privilégiés étant une invitation à explorer le monde, tout en incitant la réflexion et l’échange.
- Soirée d’Ouverture, « Palace », le jeudi 28 novembre, à 20h & 20h45, projeté en présence de l’équipe du film :
*** « BXL » (Monir & Ish Aït Hamou/Belgique/Fiction/2024/110’)
« BXL » (Monir & Ish Aït Hamou)
Synopsis : « Tarek, 27 ans, espoir du ‘MMA’ (‘Mixed Martial Arts »), entrevoit l’opportunité d’offrir une vie meilleure à sa mère et à son petit frère, Fouad, en faisant carrière aux Etats-Unis. Fouad encaisse, il cherche sa propre voie. Pour réussir à Bruxelles, il leur faudra combattre la pression qui les entoure. Nos rêves sont-ils une bénédiction ou un fléau ? … »
- Soirée de Clôture, au « Palace », le vendredi 6 décembre, à 20h, en présence de la réalisatrice, de Damien Bonnard & de Camélia Jordana :
*** « Reine Mère » (Manele Labidi/France-Belgique/fiction/2024/101′)
« Reine Mère » (Manele Labidi) © « Kazak Productions »
Synopsis : « En France, au début des années ’90, Amel et son mari apprennent que leur propriétaire souhaite récupérer l’appartement. Alors que Mouna, leur fille aînée, commence à avoir des visions de Charles Martel et que leur demande pour un nouveau logement social s’éternise, Amel n’a plus d’autre choix que de se réinventer … »
A noter que cette projection sera suivie d’une soirée gratuite, avec « dj sets » : la belgo-turque « Skandal » & la belgo-marocaine « Monstera Occulta ».
- Compétition officielle :
*** « Animale » (Emma Benestan/fiction/2024/103’/présenté en Clôture de la « Semaine de la Critique », au « Festival de Cannes ») :
« Animale » (Emma Benestan) © « Frakas Productions »
Synopsis : « Nejma s’entraîne dur pour réaliser son rêve et remporter la prochaine course camarguaise, un concours où l’on défie les taureaux dans l’arène. Alors que la saison bat son plein, des disparitions suspectes inquiètent les habitant.e.s. Très vite, la rumeur se propage: une bête sauvage rôde … »
*** « Everybody loves Touda » (Nabil Ayouch/France-Maroc-Belgique-Danemark-Pays Bas-Norvège/ fiction/2024/102′).
Synopsis : « Touda rêve de devenir une cheikha, une artiste traditionnelle marocaine qui chante sans pudeur ni censure des textes de résistance, d’amour et d’émancipation, transmis depuis des générations. Se produisant tous les soirs dans les bars de sa petite ville de province sous le regard des hommes, elle décide de tout quitter pour les lumières de Casablanca … »
*** « Faruk » (Asli Özge/Allemagne-Turquie-France/docu-fiction/2024/97’/film lauréat, en 2024, du « Prix FIPRESCI » à « La Berlinale »).
Synopsis : « Faruk, qui a plus de 90 ans, devient de plus en plus le protagoniste du film que sa fille réalise sur la démolition imminente de son immeuble à Istanbul … »
*** « Les Enfants rouges » (Loti Achour/film lauréat, en 2024, du « Bayard d’Or du meilleur Film » & du « Bayard de la meilleure photographie {pour Wojciech Staron}, au « FIFF », à Namur).
« Les Enfants rouges » (Lofti Achour) © « Nour Films »
Synopsis : « Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués par des Jihadistes. Nizar 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message macabre à sa famille. Inspiré de faits réels, ‘Les Enfants rouges’ est une plongée onirique dans la psyché blessée d’un enfant et son incroyable capacité à surmonter le trauma … »
*** Septembre sans attendre » (Jonas Trueba/Espagne-France/fiction/2024/114′
Septembre sans attendre » (Jonas Trueba) © « Les Films du Worso »
Synopsis : « Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ? … »
*** « Seeking haven for Mr Rambo » (Khaled Mansour/Egypte-Arabie Saoudite/fiction/2024/102′)
« Seeking haven for Mr Rambo » (Khaled Mansour)
Synopsis : « Dans un quartier populaire du Caire, Hassan, sa mère et son chien Rambo risquent l’expulsion. Karem, leur proprio mécanicien, veut agrandir son atelier. Lors d’une altercation, Rambo défend son maître et mord Karem à l’entrejambe. Hassan brave alors la ville hostile et ses peurs enfouies pour défendre son chien dont le propriétaire
humilié cherche à se venger … »
*** « To a Land unknown » (Mahdi Fleifel/Royaume Uni-Allemagne-France-Grèce-Pays Bas-Palestine-Quatar-Arabie Saoudite/fiction/2024/106′).
Synopsis : « Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens réfugiés à Athènes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquérir de faux passeports, sésame vers l’Allemagne, où ils rêvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quête les pousse à franchir leurs limites, laissant derrière eux une part d’eux-mêmes dans l’espoir d’un avenir meilleur … »
*** « Vermiglio » (Maura Delpero/Italie-France-Belgique/fiction/2024/119’/film lauréat, en 2024, du « Lion d’argent », à la « Mostra de Venise »).
« Vermiglio » (Maura Delpero) © « La Biennale di Venezia »
Synopsis : « Au cœur de l’hiver 1944. Dans un petit village de montagne du Trentin, au nord de l’Italie, la guerre est à la fois lointaine et omniprésente. Lorsqu’un jeune soldat arrive, cherchant refuge, la dynamique de la famille de l’instituteur local est changée à jamais. Le jeune homme et la fille aînée tombent amoureux, ce qui mène au mariage et à un destin inattendu … »
- Compétition Révolution (présentation de 4 des 8 films sélectionnés) :
*** « Les Filles du Nil » (Aymar el Amir & Nada Riyadh/Egypte-France-Danemark/docu-fiction/2024 /102’/film lauréat, en 2024, de l’ « Œil d’Or », au « Festival de Cannes »/un film essentiel sur une jeunesse égyptienne en devenir).
Synopsis : « Dans un village du sud de l’Égypte, un groupe de jeunes filles coptes se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles et toute la communauté avec leurs performances. Tourné sur 4 années, ‘Les Filles du Nil’ suit le voyage de ces adolescentes pour devenir des femmes libres … »
*** « Donga » (Muhannad Lamin/Lybie-Tunisie/documentaire/2023/90’/un précieux témoignage de la réalité lybienne post-révolution).
« Donga » (Muhannad Lamin) © « September Film »
Synopsis : « Lors du soulèvement libyen de 2011, Muhannad, surnommé ‘Donga’ a filmé les évènements qui ont
secoué son pays, insufflant des moments de cohésion et d’humour au milieu du chaos. Des décennies plus tard, à Istanbul, blessé, il est aux prises avec les sombres réalités de la guerre, mais son esprit inébranlable s’accroche à l’espoir d’un possible changement. » … »
*** « Puisque je suis née »/Jawad Rhalib/Belgique/documentaire2024/75’/un documentaire interpellant sur la condition de certaines jeunes filles, dans des régions isolées du Maroc).
Synopsis : « Pour Zahira, l’école est une chance qui lui permettra de réaliser ses rêves, de quitter la misère et de construire une vie meilleure que celle de ses parents. Zahira rêve de devenir professeure. Mais il ne suffit pas de rêver pour réussir … »
*** « Meat » (Dimitris Nakos/Grèce/fiction/2024/104’/une tragédie grecque antique revisitée avec maitrise).
« Meat » (Dimitris Nakos) © « Fantasia LTD »
Synopsis : « Dans un village grec, la veille de l’inauguration de la nouvelle boucherie de son père, Pavlos tue son voisin. Depuis un certain temps, leurs désaccords concernant leurs familles concernant la répartition des terres s’envenimaient. L’unique témoin est Cristos, un jeune Albanais recueilli par la famille alors qu’il était encore enfant …)
- A noter, hors compétition :
*** « L’ Histoire de Souleymane » (Boris Lojkine/France/fiction/2024/93’/film lauréat, en 2024, du « Prix du Jury » & du « Prix d’Interprétation masculine » {pour Abou Sangare} de la section « Un certain Regard », au « Festival de Cannes »/une plongée ultra réaliste dans la course contre la montre d’un homme prêt à tout pour régulariser sa situation).
Synopsis : « Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris, pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt … »
- Section « MeDoc », hors compétition (4 films documentaires sur 9 sélectionnés) :
*** « After War » (Brigitte Staermose/Danemark-Kosovo-Suède/documentaire/2024/85’/un film fascinant qui témoigne des répercussions à long terme de la guerre).
Synopsis : « Après la guerre du Kosovo, la réalisatrice a rencontré des enfants qui vendaient des cigarettes et des cacahuètes à la sauvette, à Pristina. Lorsque ces jeunes filles & jeunes gens sont devenu.e.s adultes, elle est revenue les filmer pendant cinq ans … »
*** « La belle de Gaza » (Yolande Zauberman/France/documentaire/2023/76’/des témoignages édifiants d’une communauté trans tantôt marginalisée, tantôt contrainte à l’exil).
Synopsis : « Elles étaient une vision fugace dans la nuit. On m’a dit que l’une d’entre elles était venue à pied, de Gaza jusqu’à Tel-Aviv. Dans ma tête je l’ai appelée ‘La Belle de Gaza’ …«
*** « No other Land » (Yuval Abraham, Basel Adra, Hamdan Ballal & Rachel Szor/Palestine-Norvège/documentaire/ 2024/95’/film lauréat, en 2024, du « Prix du meilleur Documentaire » & du « Prix du Public », à « La Berlinale » /un film déchirant, qui ouvre à la fois blessures et dialogue).
Synopsis : « Basel, militant palestinien, documente depuis 5 ans l’occupation et la destruction de son village en Cisjordanie. Il est rejoint par Yuval, jeune journaliste israélien. Entre méfiance, colère et camaraderie, naissent une alliance impossible … »
*** « Stray Bodies » (Elina Psykou/Grèce-Suisse-Italie-Bulgarie/documentaire/2023/109’/film lauréat, en 2024, d’une « Mention spéciale », du Jury d’ « Amnesty International », au « Festival International du Film Documentaire », à Thessalonique /un voyage à travers l’Europe pour questionner le droit de chacune à disposer de son corps).
« Stray Bodies » (Elina Psykou) © « Cinephil »
Synopsis : « Après la guerre du Kosovo, la réalisatrice a rencontré des enfants qui vendaient des cigarettes et des cacahuètes à la sauvette, à Pristina. Lorsque ces jeunes filles & jeunes gens sont devenu.e.s adultes, elle est revenue les filmer pendant cinq ans … »
*** « La belle de Gaza » (Yolande Zauberman/France/documentaire/2023/76’/des témoignages édifiants d’une communauté trans tantôt marginalisée, tantôt contrainte à l’exil).
« La belle de Gaza » (Yolande Zauberman) © « Pyramides Films »
Synopsis : « Elles étaient une vision fugace dans la nuit. On m’a dit que l’une d’entre elles était venue à pied, de Gaza jusqu’à Tel-Aviv. Dans ma tête je l’ai appelée ‘La Belle de Gaza’ …«
*** « No other Land » (Yuval Abraham, Basel Adra, Hamdan Ballal & Rachel Szor/Palestine-Norvège/documentaire/ 2024/95’/film lauréat, en 2024, du « Prix du meilleur Documentaire » & du « Prix du Public », à « La Berlinale » /un film déchirant, qui ouvre à la fois blessures et dialogue).
Synopsis : « Basel, militant palestinien, documente depuis 5 ans l’occupation et la destruction de son village en Cisjordanie. Il est rejoint par Yuval, jeune journaliste israélien. Entre méfiance, colère et camaraderie, naissent une alliance impossible … »
*** « Stray Bodies » (Elina Psykou/Grèce-Suisse-Italie-Bulgarie/documentaire/2023/109’/film lauréat, en 2024, d’une « Mention spéciale », du Jury d’ « Amnesty International », au « Festival International du Film Documentaire », à Thessalonique /un voyage à travers l’Europe pour questionner le droit de chacune à disposer de son corps).
- La « Palme d’Or du Court Métrage« , en 2024, au « Festival de Cannes » :
*** « L’Homme qui ne se taisait pas »/Nebojsa Slijepcevic/Croatie-France-Bulgarie-Slovénie/fiction/ 2024/14′)
« L’Homme qui ne se taisait pas » (Nebojsa Slijepcevic) © « Les Films Norfolk »
Synopsis : « Février 1993, à Strpci, en Bosnie-Herzégovine. Un train est arrêté par les forces paramilitaires. Alors qu’ils arrêtent des civil.e.s innocent.e.s, un seul homme s’y oppose. Voici l’histoire vraie d’un homme silencieux … »
- Un second court métrage sur 10, répartis en 2 séances :
*** « Cürük » (Tugçe Karabacak & Marion Molinari/France-Turquie/documentaire/2024/19′).
Synopsis : « A l’âge de 20 ans, Nora, jeune femme transgenre, reçoit le ‘çürük raporu’, délivré par l’État turc, qui
la catégorise comme ‘citoyen déviant’ … »
- Séance Famille, le samedi 30 novembre, à 16h30 :
*** « Le Chat qui n’avait plus Peur de l’Eau » (Gints Zilbalodis/Lettonie-France-Belgique/animation/ 2024/84’/une odyssée immersive sensible à l’environnement et au vivre ensemble).
« Le Chat qui n’avait plus Peur de l’Eau » (Gints Zilbalodis) © « Le Parc Distribution »
