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Résumé

Habemus Papam ! Boucq revient à Fluide Glacial avec sa nouvelle série délicieusement absurde : Le Petit Pape Pie 3,14.

Le conclave a élu un nouveau pape en la personne de Pie 3,14. Mais lors de la présentation à la foule, elle découvre avec stupeur qu’il est fort petit, au point de ne pas dépasser de la barrière du balcon du Vatican. On a vu mieux comme présentation au peuple…

Mais cela n’atteint pas le moral débonnaire de ce petit Pape qui vivra des aventures bien plus rocambolesques au fil des pages, sous l’incroyable plume de Boucq qui revient chez Fluide Glacial avec une série absurde à souhait. Flanqué de Gontrand, son Cardinal / garde du corps (2m10 pour 120 kg), Pie 3,14 va aller au contact de la population et nous montrer que le quotidien d’un pape est semé d’embûches et de rencontres en tout genre, tout ça avec un sourire si communicatif qui restera gravé sur votre visage longtemps après la lecture de cet album.

Après le succès du diptyque Little Tulip / New York Cannibals, Boucq signe son grand retour à l’humour avec une série où la virtuosité graphique est mise au service d’histoires absurdes et toujours plus imaginatives.

L’auteur : François BOUCQ

1955 : Naissance de François Boucq le 28 novembre à Lille. 1974 : Boucq entame sa carrière de dessinateur dans Le Point, L’Expansion, Play-Boy, au Matin de Paris, à qui il livre régulièrement de pertinentes caricatures politiques. L’année suivante, il publie dans Mormoil, en même temps qu’il se consacre à la rénovation du carnaval de Lille. Il délaisse temporairement le dessin. 1978 : Parution dans Pilote de ses premiers Cornets d’humour (réédités en album, huit ans plus tard, sous le titre La Vie, la mort et tout le bazar), sur des scénarios de son ami Philippe Delan. En 1980, Fluide Glacial accueille Les Leçons du Professeur Bourremou (avec Pierre Christin), puis les premières aventures de Rock Mastard (avec, encore, Philippe Delan). Boucq est encore très influencé par Alexis, l’un des maîtres, trop tôt disparu, de l’humour absurde. 1983 : Boucq change de refuge. Il dessine désormais pour le journal (A Suivre) des histoires courtes où se manifestent ses préoccupations graphiques, proches de celles d’un Gotlib ou d’un Goossens: recherches sur les couleurs, la perspective et la narration. Des récits compilés dans Les Pionniers de l’Aventure humaine, Point de fuite pour les braves, La Pédagogie du trottoir et La Désiroire effervescence des comprimés. Parmi les personnages de ces albums, un certain Jérôme Moucherot, qui accèdera au rang de vedette dans Les Dents du Recoin, en 1993. 1984 : Rencontre avec le romancier américain Jerome Charyn. En naîtront deux récits, La Femme du Magicien, Prix du meilleur album au festival d’Angoulême deux ans plus tard, et Bouche du Diable. 1991 : Avec Alexandro Jodorowsky, Boucq entame une trilogie mystico-fantastique, Face de Lune. 1992 : Un passage par Antenne 2, où Boucq illustre l’Actualité pour l’émission Si ça vous change. La même année, il croque sur le vif le festival de Cannes. Illustration toujours, pour Karim en 1993, et l’album Un Point c’est tout!, pour Jerome Charyn en 1994, dont il met en images Du Ventre de la Bête, son carnet de “voyage” à New York. Boucq prête également son talent prolifique aux revues Corto, Science et Vie Junior, Messages, à des travaux publicitaires (pour le théâtre du Granit notamment, Alph’Art de la communication à Angoulême en 1998), à des ouvrages collectifs (La Bande à Renaud, Les Pires Noëls, Le Violon et l’Archer, La Bibliothèque fantastique ou Sales petits Contes), à un court métrage, Mea Culpa, tiré d’une de ses bandes dessinées et présenté en avant première à Angoulême en 1998. 1994 : Dans (À Suivre), Boucq donne une nouvelle ampleur à ses élucubrations en y créant les personnages de La Mort et Lao Tseu. Janvier 1998 : Boucq est adoubé par ses pairs et devient membre de l’académie d’Angoulême. Il reçoit le Grand Prix de la Ville qui fait de lui le président de l’édition suivante, en 1999. Janvier 1999 : Sortie pour la présidence du Trésor de l’Ombre, recueil de fables écrites par Alexandro Jodorowsky et merveilleusement illustrées par François Boucq. 2001 : La collaboration avec Jodorowsky se poursuit avec la parution d’Un diamant pour l’au-delà, premier tome de la série Bouncer. Les deux auteurs s’essayent au genre du western.. et c’est plutôt très réussi ! 2005 : Réedition de La femme du magicien chez Casterman. Surdoué de la manipulation et de l’illusion, Edmond est un magicien séduisant. Si séduisant qu’à quelques années de distance, il envoûte la jeune Rita et sa mère, Wednesday, entraînant l’une et l’autre sur les scènes de music-hall du monde entier. 2006 : Sortie de coïncidence chez les éditions On a marché sur la bulle, ouvrages de réflexion sur la bande dessinée. De l’image du scénario à l’écriture du dessin, petite expérience sur les relations entre auteur scénariste, auteur dessinateur et lecteur… Douze dessinateurs livrent leur vision mise en scène et dessinée d’une page de scénario de Fabien Vehlmann, où il est question de petites cuillères, de coïncidences, de mairies et de chorégraphie. La même année paraît “La proie des Louves”, suite et fin du second cycle de “Bouncer”. (source Bédétèque)

Editions Fluide glacial

Nombre de pages : 56 pages

ISBN 979 1 0382 0358 7

Prix : 12,90€