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C’est un score de gala!

 

Sixième journée de compétition, l’Orée se rend chez l’ogre du Léo, favori du championnat. Allait-elle être mangée tout cru par les pensionnaires de l’avenue Dupuich ou au contraire leur faire mordre la poussière, comme deux fois lors des cinq dernières années? Les Bleus ont toujours eu du mal face aux Ucclois, peut-être un petit complexe d’infériorité (non justifié!). Plusieurs joueurs de l’Orée ont joué au Léo dans le passé comme Max Plennevaux, Dorian Thiéry ou Juna Beckers. Les troupes de Steve Crauwels n’ont qu’un absent à signaler : Manu Stockbroekx, blessé. Première titularisation chez les Bleus du jeune Guerlain Hawaux. Assistance fournie et temps ensoleillé.

 

Première mi-temps (3-1). Les Bleus commencent la partie sans complexe, ils prennent l’ogre à la gorge. Les occasions se succèdent via Max Plennevaux, Max Branicki et Tomi Domene. La défense, tenue de main de maître par John-John Dohmen, Juna Beckers et Augustin Raemdonck fait son boulot à la perfection. 6e minute, premier PC pour le Léopold. Il est transformé par l’inévitable Tom Boon (1-0). L’Orée réagit immédiatement par Max Plennevaux qui égalise à la 9e (1-1). Le match est très équilibré et l’Orée garde sa structure. 27e, Arthur Verdussen marque (2-1) suivi à la 32e par Tom Boon sur PC (3-1). Ces deux buts ont fait du mal aux Bleus qui ont commencé à perdre patience et leur organisation.

 

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Deuxième mi-temps (7-1). Les observateurs sont unanimes. Si l’Orée parvient à marquer, tout redevient possible. Par contre, si le Léo marque son quatrième but, la messe est dite. Malheureusement, Tanguy Zimmer score à la 4e minute (4-1). Commence alors la déscente aux enfers pour l’Orée. La structure, la confiance et l’esprit se perdent. Les attaques des Bleus deviennent des cavaliers seuls qui n’ont que peu de chance d’aboutir face à une défense uccloise très expérimentée. 54e, Tom Boon transforme un stroke (5-1). 57e, Gauthier Boccard enfonce le clou et envoie un avion qui trompe Arthur Thieffry (6-1). Que faire encore face à cette déferlante, prier ou pleurer? Augustin Raemdonck sort, blessé à la main. 63e, Dylan Englebert achève le travail en marquant le 7e but du Léo (7-1). Quelques tentatives solitaires émargent encore des Bleus mais elles échoueront toutes. Mauvaise journée pour l’Orée mais qui apportera son lot d’enseignements et de remise en question. Le potentiel est là, c’est une question de mental.

 

Tomi Domene : « Lorsqu’on est mené de 2 buts, on a tendance à perdre notre structure. On oublie de jouer en équipe, on force trop, on doit progresser sur ce point ».

 

Une légende vivante (deux jeux olympiques, Mexico et Munich) : « J’avais déjà vu le Léo jouer, ils sont impressionnants et au-dessus du lot. L’Orée a fait une bonne première mi-temps mais je ne m’attendais pas à ce score. Tom Boon fut exceptionnel tout au long de la rencontre, il est beaucoup plus régulier. Je ne vois pas comment le Léo ne pourrait pas être champion, ils sont très forts dans toutes les lignes ».

 

Léopold : Henet, Forgues, Van Strydonck, J. Verdussen, Boccard, De Trez, Cuvelier, Zimmer, Englebert, A. Verdussen, Boon puis Baumgarten, Degroote, Eaton, Muschs, Leeuw
Orée : Thieffry, Beckers, Dohmen, Raemdonck, Willocx, Curty, Simar, Thiéry, M. Branicki, Domene, Plennevaux puis Gencarelli, Masso, Willems, S. Branicki, Hawaux
Arbitres : C. Hardy et L. Dooms
Cartes vertes : 11e Cuvelier, 25e Simar, 44e Gencarelli, 61e J. Verdussen
Les buts : 6e Boon sur pc (1-0), 9e Plennevaux sur suite de pc (1-1), 27e A. Verdussen sur pc (2-1), 32e Boon sur pc (3-1), 47e Zimmer (4-1), 54e Boon sur stroke (5-1), 57e Boccard (6-1), 63e Englebert (7-1)
PC : Léopold 6, Orée 1