embouteillages ont coûté 4,8 milliards d’euros en 2022

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Les embouteillages ont coûté 4,8 milliards d’euros en 2022

Le coût des embouteillages ne cesse d’augmenter en Belgique, et ce malgré la généralisation du télétravail structurel pour de nombreux salariés. En 2022, la facture s’élèverait à quelque 4,8 milliards d’euros.

Les Belges perdent chaque année énormément de temps dans les embouteillages. Et comme le temps, c’est de l’argent, cette immobilité coûte cher à la société. Le coût sociétal des embouteillages estimé en 2013 par l’OCDE pour notre pays oscillait entre 1 et 2 % du PIB (produit intérieur brut), soit entre 4 et 8 milliards d’euros par an. Et on peut dire que ces projections sont particulièrement justes puisque, selon la FEB (Fédération des Entreprises belges) et la FEBIAC (Fédération des constructeurs automobiles en Belgique), les files sur les routes auraient coûté 4,8 milliards en 2022.

Plus cher qu’en 2021

Cette estimation est effectuée sur base du Belgian Mobility Dashboard qui renseigne les files en temps réel et calcule automatiquement le temps de travail perdu ainsi que le surcroît de consommation des véhicules. En octobre dernier, sur base de ce même outil de travail, le coût estimé était déjà, de 3,5 milliards d’euros. On constate donc qu’en 3 mois, c’est 1,3 milliard de plus qu’il a fallu ajouter à cette enveloppe – partie en fumée par ailleurs. Par rapport à 2021, la situation s’est en outre dégradée puisqu’on avait estimé le coût à 4,5 milliards. La facture a donc augmenté de 300 millions d’euros, et ce alors qu’une partie des travailleurs sont censés perdre moins de temps sur les routes en raison de la généralisation du télétravail structurel.

1,06 point du PIB annuel

Ces 4,8 milliards représentent 1,06 point de PIB annuel, c’est-à-dire plus de 1% de toute la valeur générée chaque année. Selon la FEB et la FEBIAC, le mois de décembre 2022 aurait laissé avec des densités d’embouteillages proches de celle de la période avant Covid.

Le coût des embouteillages est particulièrement élevé en Belgique, car celui de la France est par exemple estimé à 17 milliards d’euros par an alors que la population est 6 fois plus nombreuse. Plusieurs projections indiquent que cette situation empirera encore dans les prochaines années. En France par exemple, la trajectoire actuelle laisse avec un coût de 22 milliards d’euros à l’horizon 2030. Télétravail et mobilité douce ne constitueraient a priori donc pas la réponse appropriée aux files…

Source:gocar.be