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C’était annoncé : en 2023, les prix des péages autoroutiers en France augmentent. Voilà qui risque fort de grever le budget des vacanciers ou des amateurs de week-ends, car l’augmentation atteint un niveau historique : + 4,75% !

 

Rouler sur les autoroutes françaises coûte nettement plus cher depuis le 1er février 2023. L’augmentation risque fortement de grever le budget des vacanciers et autres amateurs de week-ends dans l’hexagone, car elle est tout simplement historique : + 4,75% en moyenne.

Outre-Quiévrain, les réactions sont nombreuses, car, régulièrement, les sociétés privées qui exploitent les autoroutes sont pointées du doigt pour leur forte rentabilité (Vinci, Sanef, etc.) Il faut se souvenir de surcroît que les tarifs avaient déjà augmenté l’an dernier (+2%), mais aussi en 2020 (+0,44%) et en 2021 (+0,8%). Bien entendu, le ministère français des Transports se défend de cette augmentation soulignant qu’elle est en fait nettement inférieure à l’inflation moyenne enregistrée entre octobre 2021 et octobre 2022 (+6,33%).

Une facture salée

 

Naturellement, les augmentations ne sont pas identiques pour tous les exploitants. Vinci Autoroutes (Cofiroute, Escota, ASF) annonce ainsi une hausse de 4,68% tout comme le réseau APRR et AREA. Sanef indique pour sa part une augmentation de +4,54%. Seuls les voyageurs réguliers (plus de 10 trajets sur le mois sur le même tronçon) bénéficient d’une ristourne, mais cela ne concerne donc pas (ou si peu) les voyageurs étrangers. À noter que les propriétaires de voitures électriques bénéficient d’une remise de 5% toute l’année.

Concrètement, il en coûte désormais 14,90 euros pour se rendre à Paris depuis Bruxelles, 45,60 euros pour se rendre de notre capitale à Grenoble, 77,70 euros pour un Bruxelles-Nice (via Paris) ou encore 83,80 euros pour un Bruxelles-Biarritz.

Pour les automobilistes qui sont déjà mis à rude épreuve avec l’inflation, la situation est d’autant plus déplorable que, selon le journal le Canard enchaîné réputé pour ses enquêtes de fond, le gouvernement Macron aurait enterré un rapport rédigé par l’Inspection générale des Finances et le service d’inspection du ministère de l’Écologie et qui préconisait une baisse des tarifs de l’ordre de 60%. Car les sociétés exploitant les autoroutes affichent une rentabilité de 12% alors que dans le cadre des contrats de concession, celle-ci ne devrait pas dépasser 7,67%.

Source:gocar.be

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