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LOUIS METTEWIE Un bourgmestre visionnaire à Molenbeek
Louis Mettewie ? C’est un boulevard à Bruxelles ? Oui, mais ce nom n’est pas que celui de cette artère de plus de 2 km qui traverse le nord de la capitale. C’est celui d’un homme- orchestre. Certes bourgmestre de Molenbeek mais aussi précurseur dans divers domaines.
En 1897, il construit et dépose un brevet de vélo pliant (« Belgica ») que l’armée belge adoptera pour ses régiments cyclistes. Il construit dans ses ateliers de Molenbeek, et met en vente des automobiles (« Belgica » également), d’abord électriques (en 1899 !) puis à pétrole (1901). Il crée à Bruxelles le premier « Salon de l’auto » (1902) et s’avère un industriel de grande stature. Mais il donne congé à « ses » ouvriers le Premier Mai, leur permettant ainsi d’aller manifester car, politiquement, c’est un libéral progressiste, qui lutte afin que tout le monde (même les femmes !) ait le droit de voter à égalité, ce qui est une revendication de la gauche avant la Première Guerre mondiale.
Il développe, modernise et assainit sa commune, crée des parcs, de nouvelles voiries et des centaines de logements sociaux.
Philosophiquement, il est libre-penseur et franc-maçon, défenseur de la liberté de pensée et d’expression, mais qui reçoit les hommages reconnaissants des bonnes soeurs de sa commune… Un patriote qui, pendant la Première guerre mondiale, affronte les occupants pour défendre ses administrés menacés de déportation.
Un « super-kastar », comme l’appelait le Pourquoi Pas ? (19 août 1921), à découvrir dans son incroyable modernité et toutes ses contradictions.
Editions Couleur livres