Le piège était gros comme une maison, les Unionistes ont plongé à pieds joints dedans. La différence entre les bonnes et les très bonnes équipes? La faculté à imposer son rythme quand l’adversaire et le contexte du match n’induisent pas eux-mêmes un tempo élevé. Au Cercle, pas vraiment réputé pour ses rencontres à haute intensité, les Bruxellois ont sans doute cru qu’ils finiraient par s’en sortir au final et qu’ils n’étaient pas obligés de s’activer outre mesure. Ils ont eu tort. Un joli but de Somers a d’abord puni les hommes de Karel Geraerts, finalement sauvés par une erreur brugeoise et l’opportunisme de Nilsson. Un petit retour sur terre peut-être salvateur pour la suite de la saison.