#MOBILITE : Le survol aérien intensif ne plait pas du tout au conseil communal de #Schaerbeek
#MOBILITE : Le survol aérien intensif ne plait pas du tout au conseil communal de #Schaerbeek
Schaerbeek en a ras le bol du survol aérien intensif de son territoire.
Le conseil communal de Schaerbeek du 19 octobre a adopté à l’unanimité (excepté l’abstention du PTB) une nouvelle motion visant à rappeler aux Gouvernements fédéral et régional ses exigences en matière de survol aérien.
Frédéric Nimal, Echevin de l’urbanisme et de l’environnement s’en réjouit car « le survol de Schaerbeek est un sujet important auquel le Conseil communal, depuis toujours, accorde beaucoup d’attention. Plus que jamais, nous devons être unis et faire entendre notre voix ».
En effet, rien ne bouge. Le Gouvernement fédéral paye les astreintes imposées par le Tribunal de première instance de Bruxelles et le survol intensif de la Région se poursuit.
D’abord et avant tout, Frédéric Nimal rappelle qu’une action en cessation environnementale est actuellement pendante devant le Tribunal de première instance de Bruxelles. La Commune de Schaerbeek, comme la plupart des communes bruxelloises s’est jointe à cette procédure contre l’Etat belge et veille à ce qu’elle avance au plus vite. Schaerbeek a aussi voté la Charte fédératrice des comités de quartiers.
Par cette dernière motion, la Commune de Schaerbeek invite à nouveau le Gouvernement fédéral a notamment :
– considérer que l’aéroport de Bruxelles-National a prioritairement une vocation d’aéroport urbain dont les activités régulières sont diurnes ;
– Instaurer la nuit environnementale de 22h00 à 7h00 durant laquelle aucun mouvement aérien, sauf urgence ou exception fixée par la loi, ne peut se faire au départ et à l’arrivée de Bruxelles-National;
– fixer une limitation annuelle de l’aéroport à maximum 250.000 mouvements, en s’opposant à toute augmentation de l’activité de celui-ci ;
– interdire à Brussels Airport, certaines catégories d’avions dont l’émission acoustique dépasse certains seuils en raison de leur modèle ou de leur vétusté;
– retenir dans la mesure du possible et dans le respect des normes de vent le principe du non-survol des zones densément peuplées afin de respecter l’intérêt général, la santé publique et la sécurité des populations ;
– inviter l’exploitant de l’aéroport de Bruxelles-National, en collaboration avec les autorités compétentes de reculer la piste 25L de manière à permettre les décollages par un virage à gauche sans survoler la Région bruxelloise ;
– respecter la loi et singulièrement l’arrêté « Bruit » de la Région bruxelloise du 27 mai 1999 ainsi que les décisions de justice définitives et exécutoires plutôt que de payer des astreintes ;
– remplir toutes ses missions de contrôle de la légalité des opérations sur le domaine de Bruxelles-National et qu’il institue à cet effet une vraie autorité indépendante de contrôle et du respect des procédures et qu’en effet, qu’il garantisse que soit sanctionné tout non-respect des routes aériennes.
Enfin, la Commune s’en engagée à informer les citoyens de la possibilité de se plaindre auprès du service fédéral de médiation pour l’Aéroport de Bruxelles-National.
Le Gouvernement régional est quant à lui invité à s’assurer que le réseau de sonomètres couvre bien l’ensemble des survols de la région.
Frédéric Nimal (Défi – Liste du Bourgmestre), Echevin de l’urbanisme et de l’environnement, des finances et chargé de la lutte contre le survol aérien, espère que les choses vont enfin bouger : « Il s’agit en effet d’une question très importante pour la santé, le confort, le sommeil, la sécurité et donc en résumé la qualité de vie des schaerbeekois. Les autorités communales n’ont malheureusement aucun pouvoir en la matière mais nous sommes aux côtés des schaerbeekois. La situation est intenable et scandaleuse !».