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Il y a du neuf parmi les pierres jaunes de la brasserie trappiste d’Orval : une extension depuis longtemps souhaitée est en train de voir le jour. Ce bâtiment n’augmentera pas les capacités de production de la bière, souvent inscrite en rupture de stock, mais permettra d’améliorer les conditions de stockage et la fluidité du chargement/déchargement. Cela suppose d’importants travaux de terrassement qui sont l’occasion de mettre à jour les installations d’assainissement, parfois très obscures. Un projet d’envergure auquel participe la société Deschacht, spécialiste des matériaux d’égouttage ainsi que des matériaux et films pour la toiture, la façade et l’isolation.

La brasserie a été édifiée en 1931 pour financer la reconstruction de l’abbaye. Depuis, les plus importants travaux ont eu lieu en 2001, avec l’ajout d’une première extension, et se poursuivent aujourd’hui avec ce second agrandissement.

Ce bâtiment quasi souterrain de 4.500 m² abritera jusqu’à 90.000 casiers, ce qui devrait libérer la cour de l’Abbaye. Sur son toit se trouvera le nouveau quai de chargement. Mais tout ceci n’est que le sommet de l’iceberg, parce qu’un tout autre chantier se déroule sous les fondations de celui-ci. Les eaux de pluie ou liées à la production de bière – et parfois même d’origine inconnue – doivent en effet être collectées et remontées de plusieurs mètres.

Une incroyable remontée

L’entrepreneur de travaux de voirie et d’égouttage Lecomte SA avait plusieurs missions, dont la réalisation d’un bassin d’orage et l’installation de stations de relevage capables de surmonter les spécificités du lieu.

Le site enterré se situe en effet à 6 mètres sous le sol, au niveau de la rivière voisine, et une partie des eaux doit être envoyée directement à la station d’épuration située à plus de 800 m de là.

Son représentant, Christophe Rode, détaille les trois principaux défis : « Installer un bassin d’orage rapidement dans un espace restreint. Canaliser et pomper des eaux de drainage, et des eaux chargées et acides. Faire remonter tout cela sur ± 6 m de hauteur, et envoyer les eaux usées à la station d’épuration. »

La méthode la plus légère et rapide

Le bassin d’orage a été réalisé en joignant deux réservoirs Tubao de 45 m². L’opération est simplissime et révèle son lot d’avantages. C’est, pour Christophe Rode, l’une des meilleures solutions du marché : « Cela a limité la durée de la fouille et a peu perturbé les activités de la brasserie. Aucune autre solution n’aurait été plus rapide. »

Trois chambres de relevage bien différentes

Deschacht va également livrer les trois stations de relevage nécessaires aux différentes fonctions : pomper les eaux pluviales du dernier sous-sol vers le bassin d’orage, pomper les eaux de nettoyage vers le réseau d’eaux usées et enfin, pomper les eaux de production de la brasserie et de la fromagerie, vers la station d’épuration voisine.

Ce dernier poste de relevage est réalisé en PEHD pour résister à l’acidité de l’eau qui y coule. Il aura également pour objectif de reprendre les eaux de tous les anciens réseaux de canalisations que l’on prévoit de découvrir pendant le terrassement. Quand tout cela sera terminé, il ne devrait plus y avoir une goutte perdue…

Source: Deschacht

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