Que retenir de #Bourvil 53 ans après sa mort ?
Bourvil n’a pas laissé le souvenir d’une étoile mais si aujourd’hui encore son souvenir perdure, c’est qu’il présente beaucoup plus qu’une vedette aussi grande soit-elle. Bourvil faisait partie de la famille. Ses chansons pleines de tendresse et d’espièglerie, ses rôles de naïf au grand coeur sont restés dans les esprits.
Avec sa mort prématurée à 54 ans, on a perdu un oncle, un cousin, un parent ! Il faisait, pleurer, réfléchir et on l’aimait depuis ses chansons diffusées à la TSF, des « Crayons à « C’était bien » et ses films des plus comiques aux plus tragiques… De 1945 à 1970, il a tourné plus de 53 films dont « La traversée de Paris », « La grande vadrouille », « Le cercle rouge » et bien d’autres. Tous sont intéressants même les plus décriés car ils nous renseignent sur une époque, des mœurs oubliées. Bourvil disait : « Je ressemble à tout le monde », sans doute mais il était unique. Et jamais l’immense réussite du Normand n’a trahi l’homme… Rien n’a causé sa droiture, sa gentillesse, son courage. Et du courage, il en a fallu à André Raimbourg pour devenir Bourvil. Dans ce documentaire constitué de nombreuses archives, Marina Vlady, Danièle Thompson, Gérard Oury, Annie Cordy, Jacques Balutin ou Georges Brassens parlent de Bourvil et racontent son histoire.
Réalisation : Sophie Agacinski
Date de diffusion: 9 juin 2023 à 20:35 sur La trois RTBF