S.A.R. PHILIPPE D’EDIMBOURG

L’attelage de Compétition a été écrit à l’intention de tous ceux qui souhaiteraient mener quatre chevaux dans des concours complets d’attelage, et cet ouvrage apporte beaucoup d’encouragements et de conseils pour la préparation du meneur et de ses chevaux.

S.A.R. le Duc d’Édimbourg expose de façon très lucide les résultats de son expérience acquise à la dure école des concours complets d’attelage nationaux et internationaux. Ce livre retrace également l’historique de ce sport depuis les premiers jours, alors que le règlement des concours internationaux pour attelages à quatre fut rédigé en 1969.

L’auteur insiste sur la préparation des trois épreuves des concours d’attelage, dont chacune est expliquée en détail. Les caractéristiques techniques des voitures spécialement conçues pour le marathon sont étudiées à fond et les différentes races de chevaux d’attelage sont présentées. Des chapitres traitent des différents styles de harnais et de ménage et un excellent chapitre explique les problèmes de chronométrage et de navigation, en proposant plusieurs tableaux très utiles.

Le Prince Philip attire l’attention sur différentes méthodes pour utiliser des chevaux difficiles ainsi que pour régler quelques-unes des difficultés les plus courantes que peut rencontrer le meneur. Sa propre expérience lui permet de souligner des dangers possibles et d’étudier des circonstances pouvant provoquer des incidents imprévisibles et quelquefois graves. Beaucoup de photographies de cet ouvrage ont été prises par l’auteur et permettent d’illustrer des sujets évoqués dans le texte.

Ce livre n’est pas un manuel classique d’instruction. Il a été conçu pour aider les débutants à être prudents et efficaces en pratiquant l’attelage de compétition.

Quelques-unes des techniques décrites ici sont loin d’être classiques et risquent même d’être controversées, mais l’ouvrage ouvre la voie à la réflexion et est excessivement motivant.

L’AUTEUR

C’est à un mauvais moment que la guerre survint pour le Duc d’Edimbourg. Il était alors âgé de dix-huit ans, et, au lieu d’entreprendre des activités paisibles, il passa cinq des six années suivantes en mer avec la Marine Royale. Ce n’est qu’en 1949, lorsqu’il servait sur un destroyer basé à Malte que son oncle, Lord Mountbatten, également stationné à Malte et qui s’occupait beaucoup de relancer l’activité du polo dans la Marine, l’encouragea à se livrer au polo.

Lors des années suivantes, les obligations d’une vie bien remplie l’obligèrent à limiter ses activités sportives au polo, jusqu’en 1970, quand il décida de cesser de s’adonner à ce sport.

En 1964, il fut élu Président de la F.E.I. (Fédération Équestre Internationale) en remplacement du Prince Bernard de Hollande, et c’est par ce contact avec l’organisation internationale maîtresse des sports équestres qu’il fût impliqué dans la préparation du règlement international d’attelage, en 1969, et entreprit donc de mener lui-même des attelages à quatre.

Il ne fut pas parmi les tout premiers concurrents, mais, en tant que Président de la F.E.I., fut le maître d’oeuvre de l’organisation d’une Compétition internationale d’attelage au Windsor Horse Show et assista, en 1971, au premier Championnat d’Europe, en Hongrie, en 1972, au premier Championnat du monde en Allemagne, puis, ayant décidé de se livrer à ce sport, le sort fit que sa deuxième compétition fut le second Championnat d’Europe à Windsor, en 1973.

Il fut sixième à l’épreuve de dressage, sortit du dernier obstacle du marathon avec l’essieu avant tordu, mais fut deuxième dans la maniabilité, étant l’un des trois seuls concurrents ayant accompli un sans-faute, mais fut dix-septième sur dix-neuf au classement général.

Il a obtenu de façon permanente des succès en épreuves de dressage et de maniabilité, mais bien qu’il termina quatre fois second au classement général au Royal Windsor Horse Show, ce ne fut qu’en 1981, qu’il gagna à Worwich et Tatton Park. En 1979 et 1980, il fut membre de l’équipe de Grande-Bretagne, et en 1981, il termina dixième au Championnat d’Europe, à un point derrière son partenaire d’équipe, Peter Munt. Il attelle maintenant la progéniture élevée chez lui du croisement de ses étalons Cleveland Bays avec les juments d’Oldenburg menées par Sir John Miller vers 1970.

Editions Lavauzelle