Section ethnographique & Expo “Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages”, à Binche, au “Musée du Carnaval et du Masque”
En vue de célébrer le 50è anniversaire du « Musée international du Carnaval et du Masque » (« MICM »), à Binche, en juin 2025, afin d’entamer d’importants travaux de rénovation, le jeudi 31 octobre 2024 sera le dernier jour d’ouverture de sa section ethnographique « Masques aux cinq Coins du Monde ». Entrée gratuite ce jour là.
Section ethnographique « Masques aux cinq Coins du Monde » © Ph. : « MICM »
Clémence Mathieu, la directrice, docteure en « Histoire de l’Art » à l’ « ULB » & à la « KUL », nous fixe donc rendez-vous dans huit mois, pour la réouverture de cette superbe section ethnographique , rassemblant la plupart des cultures des cinq continents, nous garantissant de découvrir une collection muséale enrichie, qui nous sera présentée dans une scénographie modernisée.
- Exposition temporaire « Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages », jusqu’au mardi 07 janvier 2025 :
Si une section du musée ne sera pas accessible avant juin 2025, bien sûr le « Musée international du Carnaval et du Masque » reste accessible, notamment pour visiter, jusqu’au mardi 07 janvier, l’exposition temporaire « Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages », une société matriarcale fictive créée par l’artiste-plasticienne & autrice française Béatrice Meunier-Déry (°Roubaix/1964), son expo étant le fruit de 15 ans de recherches, sur les conditions de vie des femmes, leurs croyances, mais aussi les structures politiques et sociales dans le monde.
Le bureau d’Adèle de Causse & Mary Miller © B. Meunier-Déry © « MICM » © Ph. : Jacques Baudoux
Au rez-de-chaussée du musée binchois, nous entrons d’abord dans un bureau, bien décoré, avec des jolis meubles d’époque. Pour peu, nous nous croirions dans le bureau de l’exploratrice française, décédée à 101 ans, Alexandra David-Neel (1868-1969), la première femme occidentale à être entrée au Tibet, en 1924.
Erreur de notre part, entouré de cette attachante scénographie, nous nous trouvons, devant une photographie géante de l’Himalaya, dans le bureau d’Adèle de Causse & Mary Miller, deux autres exploratrices, fictives quant à elles, puisque nées de l’imagination de Béatrice Meunier-Déryet.
Dès la seconde salle, nous découvrons nombre d’objets et pièces textiles ayant appartenu, fictivement, à ce duo d’exploratrices, qui nous emmènent, dans les salles suivantes à la découverte des amulettes, bijoux, carnets de voyages, coiffes, objets chamaniques, vêtements, … de l’ethnie des « Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages ». Pour peu, l’on penserait que tout cela est réellement historique, mais nous apprenons que tous ces superbes vêtements ont été créés, brodés, des propres mains de Béatrice Meunier-Déry, qui expose, également, des photos noir-et-blanc, soi-disant anciennes, un moine tibétain étant, en fait, … son époux, ces clichés étant donc bien contemporains.
Cette brillante autrice écrit : « Dans cette société Nam-Kha (« Immensité du Ciel« , en français), les femmes transmettent leurs pouvoirs, leurs noms et leurs biens à leurs filles. Elles occupent les maisons du village avec les grands-mères qui élèvent les enfants. Dès 5 ans, les garçons passent la nuit dans la maison des grands-pères, installée au centre du village. Plus tard, les jeunes participent aux tâches quotidiennes avec les adultes, alors que les hommes vivent en périphérie du village. »
« Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages » © Béatrice Meunier-Déry © Ph. : « MICM »
Dès la seconde salle, nous découvrons nombre d’objets et pièces textiles ayant appartenu, fictivement, à ce duo d’exploratrices, qui nous emmènent, dans les salles suivantes à la découverte des amulettes, bijoux, carnets de voyages, coiffes, objets chamaniques, vêtements, … de l’ethnie « Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages ». Pour peu, l’on penserait que tout cela est réellement historique, mais nous apprenons que tous ces superbes vêtements ont été créés, brodés, des propres mains de Béatrice Meunier-Déry, qui expose, également, des photos noir-et-blanc, soi-disant anciennes, un moine tibétain étant, en fait, … son époux, ces clichés étant donc bien contemporains.
Feux tenues himalayennes © B. Meunier-Déry © « MICM » © Ph. : Jacques Baudoux
Cette brillante autrice écrit : « Dans cette société Nam-Kha (« Immensité du Ciel« , en français), les femmes transmettent leurs pouvoirs, leurs noms et leurs biens à leurs filles. Elles occupent les maisons du village avec les grands-mères qui élèvent les enfants. Dès 5 ans, les garçons passent la nuit dans la maison des grands-pères, installée au centre du village. Plus tard, les jeunes participent aux tâches quotidiennes avec les adultes, alors que les hommes vivent en périphérie du village. »
« La sexualité est libre et n’implique aucune contrainte mutuelle, mais le consentement est la règle absolue. Dès 15 ans, les garçons rendent des visites nocturnes aux femmes qui accrochent des amulettes colorées à leurs fenêtres, les « kùshi kapadas », pour indiquer leur désir de recevoir un visiteur. Ce concept de » visite nocturne » a été emprunté à la civilisation des Moso, dans le Yunnan, où les femmes accueillent la nuit dans leur chambre, via une fenêtre, les hommes lors de « visites furtives », alors qu’à l’occasion de la « Fête du Renouveau », la tradition s’inverse et les femmes rendent visite aux messieurs. »
« Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages » © B. Meunier-Déry © « MICM » © Ph. : Jacques Baudoux
« Dans la société Nam-Kha (« Immensité du Ciel », en français), les femmes transmettent leurs pouvoirs, leurs noms et leurs biens à leurs filles. Elles occupent les maisons du village avec les grands-mères qui élèvent les enfants. Dès 5 ans, les garçons passent la nuit dans la maison des grands-pères installée au centre du village. Les jeunes participent aux tâches quotidiennes avec les adultes, alors que les hommes vivent en périphérie du village ».
« La sexualité est libre et n’implique aucune contrainte mutuelle, mais le consentement est la règle absolue. Dès 15 ans, les garçons rendent des visites nocturnes aux femmes qui accrochent des amulettes colorées à leurs fenêtres, les kùshi kapadas, pour indiquer leur désir de recevoir un visiteur. Ce concept de « visite nocturne » a été emprunté à la civilisation des Moso, au Yunnan, où, durant la nuit, les femmes accueillent des hommes dans leur chambre, via une fenêtre, pour de ‘furtives visites’, alors que, lors de la ‘Fête du Renouveau’, la tradition s’inverse et les femmes rendent visite aux messieurs. »
Notons que, pour une meilleure compréhension, les pièces exposées, de styles tibétain & ladakhi, sont accompagnées de légendes cosmogoniques et d’informations sur les pratiques culturelles & sociales de ce peuple matriarcal, … né de l’imagination de cette autrice roubaisienne.
« La sexualité est libre et n’implique aucune contrainte mutuelle, mais le consentement est la règle absolue. Dès 15 ans, les garçons rendent des visites nocturnes aux femmes qui accrochent des amulettes colorées à leurs fenêtres, les « kùshi kapadas », pour indiquer leur désir de recevoir un visiteur. Ce concept de » visite nocturne » a été emprunté à la civilisation des Moso, dans le Yunnan, où les femmes accueillent la nuit dans leur chambre, via une fenêtre, les hommes lors de « visites furtives », alors qu’à l’occasion de la « Fête du Renouveau », la tradition s’inverse et les femmes rendent visite aux messieurs. »
« Dans la société Nam-Kha (« Immensité du Ciel », en français), les femmes transmettent leurs pouvoirs, leurs noms et leurs biens à leurs filles. Elles occupent les maisons du village avec les grands-mères qui élèvent les enfants. Dès 5 ans, les garçons passent la nuit dans la maison des grands pères installée au centre du village. Les jeunes participent aux tâches quotidiennes avec les adultes, alors que les hommes vivent en périphérie du village ».
Pièce textile des « Nam-Khas » © Béatrice Meunier-Déry © Photo : « MICM »
« La sexualité est libre et n’implique aucune contrainte mutuelle, mais le consentement est la règle absolue. Dès 15 ans, les garçons rendent des visites nocturnes aux femmes qui accrochent des amulettes colorées à leurs fenêtres, les kùshi kapadas, pour indiquer leur désir de recevoir un visiteur. Ce concept de « visite nocturne » a été emprunté à la civilisation des Moso, au Yunnan, où, durant la nuit, les femmes accueillent des hommes dans leur chambre, via une fenêtre, pour de ‘furtives visites’, alors que, lors de la ‘Fête du Renouveau’, la tradition s’inverse et les femmes rendent visite aux messieurs. »
Notons que, pour une meilleure compréhension, les pièces exposées, de styles tibétain & ladakhi, sont accompagnées de légendes cosmogoniques et d’informations sur les pratiques culturelles & sociales de ce peuple matriarcal, … né de l’imagination de cette autrice roubaisienne.
- Evénement :
A l’occasion d’ « Halloween », ce vendredi 01 novembre, projection du long métrage « Hôtel Transylvanie » (Genndy Tartakovsky/USA/animation/ 2012/91’/librement inspiré de l’ouvrage « Dracula » {1897}, de l’écrivain irlandais Abraham Stoker {1847-1912}). Pour une immersion totale (dès 6 ans), les déguisements sont les bienvenus. Prix d’entrée (sur réservation préalable) : 5€.
Synopsis : « Bienvenue à l’ ‘Hôtel Transylvanie’, le somptueux hôtel de ‘Dracula’, où ‘Frankenstein’ & autres monstres vivent leur vie, se détendent, faisant ‘monstrueusement’ la fête comme ils en ont envie, sans être embêtés par les humains, comme lors du 112è anniversaire de Mavis, la fille de ‘Dracula’ … Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard dans cet hôtel, … se liant d’amitié avec Mavis … »
Avis critique de la presse :
** par Renaud Baronian, pour « Le Parisien » : « Cette belle idée bénéficie d’un support technique et artistique sans faille : scénario au cordeau, gags à gogo, réalisation impeccable, animation soignée, musique enlevée, voix de doublage épatantes. »
** par Noémie Lucciani, pour « Le Monde » : « ‘Hôtel Transylvanie’ est un régal de tous les instants, dont la fantaisie pleine d’humour, le rythme endiablé et la vivacité d’animation séduiront petits et grands. »
** par la Rédaction d’ « Ouest France » : « Plein de dérision, de tendresse, d’humour, le propos affiche une affection sans borne pour les ‘Dracula’ et autre ‘Frankenstein’, censés faire trembler les enfants. Des personnages classiques, savoureusement croqués pour leur donner une vitalité nouvelle. »
- Infos :
Ouverture du musée : du lundi au vendredi, de 09h30 à 17h, le vendredi 01 novembre, les samedi et le dimanche, de 10h30 à 17h. Ouverture de la section ethnographique : jusqu’au jeudi 31 octobre 2024. Ouverture de l’expo « Nam-Khas, le Peuple des Femmes Nuages » : jusqu’au mardi 07 janvier 2025. Prix d’entrée du musée (incluant l’expo temporaire & les collections permanentes) : 8€ (7€, pour les étudiants et les seniors / 3€50, pour les enfant, dès 6 ans / 0€, pour les moins de 6 ans & pour tous le jeudi 31 octobre). Pour les Groupes, Prix par personne : 7€ (6€, pour les étudiants et seniors / 3€, pour les enfant, dès 6 ans / 0€, pour les moins de 6 ans & pour les membres de groupes scolaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Visites guidées (sur réservations) : en allemand, anglais, espagnol, néerlandais ou français. Contacts : 064/33.57.41 & info@museedumasque.be. Site web : http://www.museedumasque.be.
- Offre d’emploi : Recherche d’un.e animateur.trice en médiation culturelle :
** Niveau graduat ou bachelier en animation/médiation culturelle/tourisme/arts.
** Réaliser des ateliers et des animations avec les publics d’enfants, essentiellement scolaires (maternelles et primaires majoritairement), mais également individuels enfants, adolescents et adultes.
** Préparer des ateliers en amont (matériel).
** Aider à la conception d’animations et d’outils pédagogiques.
** Assurer l’organisation du travail d’équipe avec l’animatrice en place.
Yves Calbert.
- rue de Dave, 51, 5100 Jambes