Une #rénovation grandiose sur le site de l’ancien institut #Montefiore à #Liège

Le défi du partage : Vos amis vont adorer ce contenu autant que vous, prêts à le partager?

C’est récemment que le premier coup de pelleteuse a été donné par le bourgmestre de la Ville de Liège, Willy Demeyer (PS) , et l’échevine en charge des Travaux, Christine Defraigne (MR), sur le chantier de rénovation de l’îlot intérieur de l’Institut Montefiore, et situé au début de la rue Saint-Gilles, à quelques dizaines de mètres du tracé de la future rame de tram.

Ce bâtiment, aujourd’hui à l’abandon depuis les années 90, a abrité autrefois la première école européenne d’électricité de Georges Montefiore-Levy. Il bénéficiera bientôt d’un sérieux lifting, puisqu’il accueillera d’ici 2026 la totalité des agents Resa – le principal opérateur des réseaux de distribution électricité et de gaz  de la Province de Liège- , soit 574 personnes, mais aussi 21 appartements, un parking s’étendant sur trois niveaux, des abris pour vélos, un pôle HoReCa avec brasserie et restaurant, un espace pour les start-ups, et un espace culturel. L’amphithéâtre classé sera transformé, lui, en un centre de conférences.

Les lieux sont connectés au numéro 38 du boulevard d’Avroy, où les premiers agents Resa en provenance de la rue Louvrex emménageront d’ici janvier 2024, « puis, la direction et les services supports prendront place dans l’Institut Montefiore dans trois ans », a précisé Gil Simon, directeur général de Resa.

Un vaste atrium, fruit de l’imagination de l’architecte Philippe Valentiny, assurera le lien entre les deux structures. Aujourd’hui, les différents sites de l’opérateur se trouvent rues Louvrex et Sainte-Marguerite, ainsi qu’à Ans: historiquement parlant, c’est la première fois que Resa rassemblera tous ses services sur un seul site.

Le budget global de ce chantier est impressionnant: près de 104 millions d’investissements seront consacrés à ces travaux (dont 79 rien que pour Resa via un emprunt bancaire), « mais ces coûts sont totalement maîtrisés », assure Gil Simon, « c’est un projet coûteux, mais le coût est très relatif par rapport aux futures économies d’énergie de l’ordre de 700.000 euros par an que nous réaliserons, il n’y aura pas d’impact sur nos prix de distribution, du moins suite à ce dossier ».

L’opérateur, propriétaire de la majorité du site, partagera les lieux avec HEC, l’école de gestion de l’ULiège, avec les start-ups, ainsi qu’avec les propriétaires des nouveaux appartements rue Saint-Gilles. (Photo : ©Le futur atrium de l’Institut Montefiore @Miysis)