© « Théâtre de Namur »
« Mesdames et Messieurs, chers amis, chers publics, bienvenue. Voici l’histoire de Molière comme vous ne l’avez jamais entendue auparavant ! ».
Avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, la troupe « Les Estivants » rejoue librement des morceaux de la vie de ce monstre sacré. Découvrez une saga moderne, farfelue, joyeuse, trépidante et populaire.
© « Les Estivants »
Synopsis : « En 1645, la troupe théatrâle de Jean-Baptiste Poquelin, alias « Molière » (1622-1673), quitte Paris, pour sillonner les routes avec ses modestes tréteaux. 374 ans plus tard, une autre troupe, « Les Estivants », emmenée par Johana Giacardi, embarque dans une caravane et part jouer dans les campings. Il y a là un parallèle évident, une étincelle qui jaillit, un projet qui s’enflamme : raconter la vie de Jean-Baptiste Poquelin tout en la reliant à leur histoire. »
Sans prétention à la reconstitution historique, ces cinq talentueuses comédiennes déforment, exagèrent, digressent, composent dans l’abondance et la ferveur pour constituer un récit épique, fait de pitreries et de décalages, d’anachronismes improbables et de collages heureux. Au plus près du public, dans un dispositif en tri-frontal, sur tréteaux, elles parlent vrai, dévoilent les ficelles de la machinerie théâtrale, fabriquent le spectacle en lieu et en temps réel, réalisent changements et transitions à vue, et ainsi nous convient à entrer dans leurs loges et leur monde.
Johana-Giacardi © « Les Estivants »
Présentation de la réalisatrice et actrice française Johana Giacardi :
Johana Giacardi vit et travaille à Marseille. En 2015, elle est diplômée du master professionnel en dramaturgies et écritures scéniques, à « Aix-Marseille Université » (« amU »). Avec Lisiane Gether, en 2016, elle fonde la compagnie « Les Estivants », à Marseille. En 2018, elle signe la mise en scène de « Feu ! », spectacle soutenu et programmé par le « Centre d’Art contemporain 3 bis F », à Aix-en-Provence.
© « Les Estivants »
Extrait de l’interview de Johana Giacardi par Samuel Gleyze-Esteban, pour « L’Oeil d’Olivier » :
« Quand j’ai découvert ‘Le Roman de Monsieur de Molière’, de Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov (écrivain & médecin russe, puis soviétique/1891-1940/ndlr), je me suis beaucoup identifiée à ce parcours. On venait de faire un premier spectacle qui n’avait pas rencontré son succès. Alors j’ai proposé à mon équipe de partir sur les routes avec notre caravane pour jouer un spectacle nommé ‘Le Camping Show’, à destination des vacanciers. Dans cette itinérance, j’avais apporté ce roman. J’y ai découvert un Molière qui lui aussi avait essuyé des échecs, qui lui aussi avait proposé à son équipe, après des déboires à la capitale, de partir, quitter l’institution et inventer d’autres moyens de représentation. On identifie tout de suite Molière à la cour, à la gloire, à la reconnaissance, à l’écriture. Mais avant toute cette reconnaissance, il y a eu tout un parcours plus méconnu, qui a pourtant duré treize ans. »
« Tout l’objectif, dans l’écriture, était de rendre cela partageable aussi à des gens qui ne s’intéressent pas de près au théâtre. Et donc de raconter à la fois la quête d’un homme amoureux du théâtre, mais aussi, tout simplement, la quête d’un homme. On avait aussi envie de s’amuser à décevoir certaines attentes. Au début du spectacle, je fais dire à Anaïs : ‘Vous n’entendrez pas les grands tubes’. L’idée était d’entendre la vie de Molière telle qu’on n’a pas forcément l’habitude de l’entendre, en insistant beaucoup sur les années de démerde, d’itinérance et d’errance. »
© « Les Estivants »
Critiques de la Presse :
** pour « Le Monde » : » Ce qui est beau, c’est que cette dimension clownesque, cette imagination débridée laissent affleurer l’émotion.
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** pour « artiphil.com » : » Elles sont drôles, créatives et partagent leur amour inconditionnel du théâtre avec un public conquis par leur autodérision. Un spectacle frais et sans prétention, qui convainc à 100 % !
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Un public proche des comédiens © « Les Estivants »
Avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, la troupe« Les Estivants » rejoue librement des morceaux de la vie de ce monstre sacré. Du mardi 27 jusqu’au samedi 31 mai, à 20h, sur la scène de la Grande Salle du « Théâtre de Namur », découvrons cette saga farfelue, joyeuse, moderne, populaire & trépidante.
Site web : https://www.tccnamur.be.
Yves Calbert, avec des textes de Samuel Gleyze-Esteban et du « Théâtre de Namur ».
