« Je pense que la chose la plus importante que l’on puisse faire en photographie est de susciter l’émotion, de faire rire ou pleurer, ou les deux à la fois » (Elliott Erwitt).
« La couleur n’est qu’un gadget. Le noir et blanc est un univers » (Elliott Erwitt).
« Dire qu’il y a de l’humanité dans mes photos est le plus beau compliment qu’on m’ait adressé » (Elliott Erwitt).
Lu dans la presse :
« Elliott Erwitt a photographié l’espèce humaine dans toutes ses bizarreries. Il était connu pour son humour pince-sans-rire, comme le montre cette rétrospective » (« De Standaart »).
« Les photos d’Erwitt parviennent non seulement à enthousiasmer les amateurs de photographie, mais aussi ceux qui ne sont pas familiers avec cette forme d’art, se régalent de l’œuvre d’Erwitt » (« De Zondag »).
« Le photographe qui, un peu à contre-coeur, était aussi un artiste » (« De Tijd »).
« Un décalage ironique, qui traverse toutes les images de cette rétrospective et transmet un optimisme salvateur » (« L’Echo »).
« ‘Elliott Erwitt. Une Rétrospective’ est très clairement l’expo photo du moment. L’occasion unique de (re-)découvrir un photographe hors normes comptant parmi les plus grands » (« RTBF »).
© Elliott Erwitt /« Magnum Photos »
Né à Neuilly-sur-Seine, de parents juifs, émigrés de Russie, le photographe franco-américain Elliott Erwitt (1928-2023) vécut en Italie, puis en France, avant de s’établir, dès 1938, aux États-Unis, où il fut remarqué par le célèbre photographe hongrois Robert Capa (Endre Ernő Friedmann/1913-1954), l’un des fondateurs, à New York, en 1947, de l’agence « Magnum », qu’il rejoignit, lui-même, en 1953, à l’âge de 25 ans, lui donnant l’occasion de travailler pour les plus grands magazines américains.
Décédé à New York, à 95 ans, il étudia la photographie et la cinématographie, au « Los Angeles City College », puis, jusqu’en 1950, dans une Université privée, à New York, « The New School for Social Research », avant de devenir, de 1951 jusqu’à 1953, assistant-photographe dans l’Armée américaine.
© Elliott Erwitt /« Magnum Photos »
Lauréat, en 2007, à New York, du « Lucie Award pour l’Oeuvre d’une Vie », il avait reçu, en 2002, au Royaume-Uni, de la « Médaille du Centenaire », accordée « en reconnaissance de contributions soutenues et significatives à l’art de la photographie », de la « Royal Photographic Society », fondée en 1853.
© Elliott Erwitt /« Magnum Photos »
Cette présente exposition, « Elliott Erwitt. Une Rétrospective », la dernière à avoir été conçue par ce photographe franco-américain, reste accessible au N° 5 de la Grand’ Place, à Bruxelles, jusqu’au dimanche 05 janvier 2025, à 17h (fermeture définitive des portes, à 18h30), après avoir connu un immense succès, au « Musée Maillol », à Paris, et à « La Sucrière », à Lyon.
Ce lieu bruxellois d’expositions, particulièrement insolite, nous invitant à entrer par la porte d’une ancienne maison privée et à ressortir par sa maison voisine, convient parfaitement à la scénographie qui nous est proposée, chaque pièce d’habitation correspondant à un des huit thèmes du parcours conçu par Elliott Erwitt.
Au deux tiers de ce parcours, en étroite collaboration avec l’agence « Magnum », la Société bruxelloise « Tempora », en charge de la réalisation de la scénographie, prévue par Elliott Erwitt, nous propose une évocation du studio newyorkais de ce photographe, avec un montage audiovisuel, créé pour l’exposition, nous permettant de voir le photographe au travail, des appareils photographiques, des accessoires, des planches contacts, des témoignages de sa relation durable avec l’agence « Magnum » (« Magnum is my home », disait-il), des magazines américains, ainsi qu’une évocation des films qu’il réalisa et des livres dont il est l’auteur.
© Elliott Erwitt /« Magnum Photos »
Parmi les expositions créées par la Société bruxelloise « Tempora » et présentées en Belgique, notons « Antoine de Saint Exupéry. Le Petit Prince parmi les Hommes », « Johnny Hallyday. L’Exposition », « Warhol. The American Dream Factory », « Inside Magritte » , « Le Monde de Steve Mc Curry », « Pompéi, Cité immortelle », « 14-18, c’est notre Histoire », « 21, rue la Boétie (Picasso, Matisse, Braque, Léger, …) »& « Bruegel, a poetic Experience », sans oublier deux expositions actuellement présentées : à « La Boverie », à Liège, jusqu’au dimanche 16 mars 2025 : « Les Mondes de Paul Delvaux », & à « Tour & Taxis », à Bruxelles : « The Teracotta Army ». Contacts : info@tempora.be & 02/549.60.60.
… Et Benoît Remiche, administrateur délégué de « Tempora » de déclarer : « L’oeuvre d’Elliott Erwitt éclaire notre temps », Olivier Lorquin, président du « Musée Maillol », ajoutant : « Devant les photos d’Erwitt, la vie devient belle. »
© Elliott Erwitt /« Magnum Photos »
Une vie qu’Elliott Erwitt captura au cours de ses voyages, avec nombre de scènes de rues, des photos improbables de naturistes, de chiens, …, la quintessence de la vie quotidienne, sa vision du monde, avec son regard bien à lui, mélangeant émotion et humour.
En fin de parcours, nous découvrons ses réalisations en couleurs, ainsi que ses nombreux portraits, de Truman Capote (1924-1984), Fidel Castro (1926-2016), Charles de Gaulle (1890-1970), Che Gevara (Ernesto Gevara/1928-1967), Alfred Hitchcock (1899-1980), John Huston (1906-1987), Jackie Kennedy (1929-1994), John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), Nikita Khrouchtchev (1894-1971), Marilyn Monroe (1926-1962), Richard Nixon (1913-1994), …
Naviguant entre travaux commandés et oeuvres personnelles, au total, 215 photos sont à découvrir, nous dévoilant les multiples facettes du travail de cet artiste, tout au long des 1.000 m2 de l’exposition « Elliott Erwitt. Une Rétrospective« .
© Elliott Erwitt/« Magnum Photos » © « Tempora »
Autres citations d’Elliott Erwitt :
« La photo n’est autre qu’un état d’oisiveté et de contemplation intenses, qui aboutit à un beau noir et blanc. »
« On peut sans doute enseigner le sens visuel, mais pas dans ce qu’il a de plus profond. C’est une question d’œil mais aussi de cœur. La photographie, c’est la synthèse d’une situation. L’instant où tout s’assemble. L’idéal insaisissable. »
« Tout est question de savoir réagir à ce que l’on voit., de préférence sans idée préconçue. »
« On peut sans doute enseigner le sens visuel, mais pas dans ce qu’il y a de plus profond. c’est une question d’oeil, mais aussi de coeur. »
Ouverture : jusqu’au dimanche 05 janvier, tous les jours, de 10h à 18h30 (dernière entrée : 17h). Accessible pour les PMR. Âge recommandé : dès 7 ans. Prix d’entrée : 16€ (14€, par personne, au sein d’un groupe de 8 visiteuses & visiteurs minimum / 12€, de 06 à 25 ans & pour les personnes en situation de handicap / 1€25, pour les « Art. 27 » / 0€, pour les moins de 6 ans). Site web & réservations : https://expo-elliotterwitt.com/bruxelles/#experience.
Yves Calbert.