Pour sa soirée de lancement du 15è « Ramdam, le Festival du Film qui dérange », le jeudi 17 octobre 2004nous avons pu assister, en avant-premièreà la projection de :

*** « Anora » (Sean Baker/Etats-Unis/2024/139’/film nominé 5 fois aux « Golden Globes », en 2025).

Synopsis : « ‘Anora’, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en ‘Cendrillon’ des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant. Lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York, avec la ferme intention de faire annuler le mariage … »

Critiques de la presse :

pour « Les Fiches du Cinéma », par Michael Ghennam : « À la fois chronique de mœurs lancinante et ‘road movie’ frénétique jusqu’au vertige, la ‘Palme d’or’ de Sean Baker dresse un portrait ludique et désabusé de l’Amérique« .

pour « Ecran large »par Alexandre Janowiak :  » ‘Anora’ est le meilleur film de Sean Baker, une odyssée enivrante, hilarante et déchirante qui déconstruit un peu plus l’ ‘American Dream’ « .

pour « Télérama » « Mickey Madison est absolument formidable. Une bombe comique, énergique, hallucinante. Qui est aussi capable de jouer la mélancolie et le désespoir avec beaucoup d’intensité. »

Nouvelle projection à « Imagix » : jeudi 23 janvier, à 13h30.

En ouverturele vendredi 17 janvier, à 19h30 :

*** « Strangers’ Case » (Brandt Andersen/USA/2024/97’/film avec Omar Sy, projeté en présence de l’acteur Yahya Mahayni et de la marraine du « Ramdam », Lubna Azabal/film lauréat, en 2024, du « Prix du Public » du « Festival du Cinéma américain »à Deauville).

The Strangers' Case : Photo

« Strangers’ Case » (Brandt Andersen)

Synopsis « Une tra­gé­die frappe une famille syrienne à Alep, déclen­chant une réac­tion en chaîne d’é­vé­ne­ments dans quatre pays dif­fé­rents impli­quant des per­sonnes unies par un lien de paren­té, dont une doc­to­resse et sa fille, un sol­dat, un pas­seur, un poète et un capi­taine des garde-côtes … »

Critique du « Ramdam » «  ‘The Strangers’ Case’ fait partie de ces films coups de poing, qui vous retournent l’estomac. Il nous confronte à la violence de la guerre et de l’humain, sans aucune concession, en la montrant parfois, en la suggérant souvent. Les larmes des spectateurs, à Deauville, témoignent de la justesse et de la force du propos et de l’écriture, ainsi que du jeu des acteurs.

Autres projections à « Imagix » : mercredi 22, à 14h15, et samedi 25, à 08h35.

En Clôture, le lundi 27 janvier, à 19h30 :

*** « A Bicyclette ! » (Mathias Mlekuz/France/2024/89’/film lauréat, en 2024, de 3 « Valois » {« de la musique »pour  Pascal Lengagne« du Public » & « de la Mise-en-Scène »}, ainsi que de 2 « Prix »      {« d’interprétation masculine » pour Philippe Rebbot, & « du Public »au « Festival 2 Cinéma », à Valenciennes})).

Synopsis : « En hommage de son fils qui s’est donné la mort après son voyage en vélo  jusqu’à Istanbul , son père reprend son trajet de voyage ‘A Bicyclette’, en compagnie de son chien et son ami de longue date, à partir de l’Atlantique jusqu’à la Mer Noire … »

Critique de la presse :

pour « Sud Ouest » « Entre cinéma-vérité et autofiction, ‘A Bicyclette !’ nous montre comment le réalisateur a suivi les traces de son fils, Yuri,, brutalement décédé. Un ‘road-movie’ improvisé, authentique et bouleversant. »

Quelques longs métrages que nous recommandons, sans ordre de préférence :

*** « Je Suis Fou, Je Suis Sot, Je Suis Méchant » (Luc de Heusch & Henri Storck/Belgique/documentaire hors compétition /1990/75’/projection à « Imagix », le dimanche 19 janvier, à 09h).

Synopsis : « La vie du peintre ostendais James Ensor (1860-1949), racontée par lui-même à travers ses oeuvres, des photos, des archives filmées, ses lettres, discours et harangues. Au centre de ce film, le problème de l’impuissance créatrice qui a frappé  James Ensor au milieu de sa vie. En décor, Ostende, reine des plages, la ville qu’il n’a jamais voulu quitter et la Mer du Nord, admirablement photographiée. Comment filmer un tableau et comment éviter la lourdeur didactique des commentaires ? Les tableaux sont filmés plein écran: le film impose son format de continuité et de narration face au ‘cadre’ muséographique. La chronologie se plie au récit et le commentaire, juste quelques phrases parfois, laisse toute la place aux textes vigoureux de James Ensor … »

Cette projection sera suivie d’une conversation à propos de l’œuvre subversive et satirique de James Ensoranimée par Sabine Tavernierexperte de l’œuvre d’Ensor & commissaire d’expositions), ainsi que par Julien Foucartconservateur du « Musée des Beaux-Arts »à Tournaiun musée qui nous invite le samedi 25 janvier, à 14h30 ou 16h, pour une découverte exclusive d’oeuvres de James Ensor.

*** « Riefenstahl » (Andres Veiel/Allemagne/documentaire/2024/115’/projections à « Imagix »le  vendredi 24 janvier, à 16h15, & le samedi 25, à 11h25.

Synopsis : « Leni Riefenstahl (Helene Riefenstahl/1902-2003) a été actrice, monteuse, réalisatrice. Elle a créé des images iconiques. Elle a été proche d’Adolf Hitler (1889-1945). Qui était-elle ? Une opportuniste  ? Une manipulatrice ? Une visionnaire ? … »

Critiques de la presse :

pour « France Info Culture » par Jacky Bornet : « Personnalité des plus troubles du XXe siècle, Leni Riefenstahl est décryptée dans toutes ses ambigüités dans un documentaire remarquable. »

pour « Le Parisien », par Michel Valentin : « Le film pointe ses mensonges, ses contradictions, ses contre-vérités, et révèle des chutes d’interview, ou des entretiens téléphoniques, jusqu’alors inédits et vraiment édifiants. »

pour « Le Point » par La Rédaction : « À partir des 700 boîtes réunissant des manuscrits, des articles de journaux, des enregistrements de conversations téléphoniques et toute une correspondance, le réalisateur allemand Andres Veiel a élaboré un film exceptionnel qui apporte des réponses précises sur l’énigme « Riefenstahl », tout en posant de nouvelles questions. »

*** « Strip Tease Intégral » (Clémentine Bisiaux, Mathilde Blanc, Stéphanie De SmedtRégine Dubois, Yves Hinant & Jean Libon/France-Belgique/documentaire/2025/85’/projection à « Imagix »le jeudi 23 janvier, à 21h15.

Synopsis : « Plus que jamais fidèle à l’esprit de la série culte de la ‘RTBF’, qui a marqué les esprits et déclenché des vocations de cinéastes depuis près de trente ans, « Strip Tease Intégral » nous offre, cette fois sur grand écran, cinq peintures sensibles, touchantes, parfois absurdes, souvent drôles, tantôt  sombres ou lumineuses – mais toujours aussi vraies que nature – des vanités de la société humaine dans leur plus merveilleuse banalité. »

*** « Emilia Perez » (Jacques Audiard/France/2024/132’/film lauréat, en 2025, de 4 « Golden Globes »  {« de la meilleure actrice dans un second Rôle », pour Zoe Saldaña,« du meilleur film étranger »« du meilleur film musical » & « de la meilleure chanson originale »}, ainsi qu’en 2024, de 3 « Prix »au  « Festival de Cannes » {« de la meilleure interprétation féminine »pour Karla Sofia Gascon, Selena GomezAdriana Paz & Zoe Saldana}, du  « Cannes Sountrack »pour Camille & Clément Ducol, sans oublier celui « du meilleur Film »}/projection à « Imagix »,  le samedi 25 janvier, à 13h45).

Emilia Pérez : Photo Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón

Zoe Saldana & Karla Sofía Gascón dans « Emilia Perez » (Jacques Audiard)

Synopsis : « Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être … »

Critiques de la presse :

pour « Cineuropa » : « Jacques Audiard réussit magistralement son incroyable pari d’une comédie musicale chez les narcos, avec un film célébrant chaleureusement la liberté du changement. »

pour « Dernières Nouvelles d’Alsace », par Thibault Liessi : « Sur la lutte entre le déterminisme et le libre arbitre, ‘Emilia Perez’ mêle comédie musicale, drame et thriller pour un moment de cinéma total et une œuvre virtuose.

pour « Le Parisien », par Catherine Balle : « Le réalisateur signe un film immense, visuellement époustouflant et extrêmement profond. »

*** « L’Histoire de Souleymane » (Boris Lojkine/France/2024/93’/film lauréat, en 2024, de 2 « Prix »dans la section « Un certain Regard » du « Festival de Cannes » {« du meilleur acteur », pour Abbou Sangaré {°Sinko/Guinée/2001}, un  comédien amateur, venant, lui-même, d’obtenir, un titre français de séjour } ainsi que « du meilleur Film »}/ projection à « Imagix »le lundi 20 janvier, à 16h15).

L’Histoire de Souleymane: Abou Sangaré

Abbou Sangaré dans « L’Histoire de Souleymane » (Boris Lojkine)

Synopsis « Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, ‘Souleymane’ répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais ‘Souleymane’ n’est pas prêt … »

Critiques de la presse :

pour « Le Figaro » par E.S. « Pas d’artifice, pas de musique, pas d’intrigue secondaire ni de personnage sympathique pour adoucir le propos. » 

pour « Le Journal du Dimanche » par Bap. T. : « Une œuvre aussi immersive que nécessaire, jamais donneuse de leçons ou maladroitement militante. »

pour « Le Journal des Grignoux », par Alicia del Puppo : « Inspirée par de nombreux témoignages d’hommes et de femmes vivant dans les mêmes conditions, dont celle de l’acteur principal lui-même (Abou Sangare), ‘L’Histoire de Souleymane’ vaut en tout cas largement la peine d’être racontée, diffusée, regardée et partagée … (Ce filmagit comme un électrochoc, un récit bouleversant, qui fait basculer notre regard et réveille notre indifférence. »

*** « Une Part manquante » (Guillaume Senez/Belgique-France/2024/98’/avec Romain Duris/projection le samedi 18 janvier, à 11h30, & le dimanche 19, à 08h50)

Une part manquante : Photo Mei Cirne-Masuki, Romain Duris

Mei Cirne-Masuki & Romain Duris dans « Une Part manquante » © « Les Films Pelleas »

Synopsis « Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi … »

Critiques de la presse :

pour « Le Parisien » par Catherine Balle : « Un film magnifique, déchirant, ponctué de notes de légèreté. »

pour « Marianne » par Olivier De Bruyn : « Mis en scène avec sobriété et incarné par un Romain Duris funambule qui évolue sur le fil entre fragilité à fleur de peau et volonté obsessionnelle, le film confirme que les histoires de familles fracturées inspirent Guillaume Senez et son acteur préféré. »

pour « Positif » par Dominique Martinez : « Inspiré de faits réels, ‘Une Part manquante’ aurait pu prendre la forme d’un documentaire ou d’un film-dossier … Dans ce sujet, saturé d’affect, Guillaume Senez trouve une nouvelle fois l’occasion d’une plongée sensible dans la paternité contemporaine. »

*** « Julie se tait » (Leonardo van Dijl/SuèdeBelgique/2024/100’/film – ayant représenté la Belgique aux « Oscars » – lauréat, en 2024, de 2 « Prix » {« de la Fondation Gan à la Diffusion »   &« de la SACD »}, dans la section « Semaine de la Critique » du « Festival de Cannes » /projection le samedi 18 janvier, à 09h00, & le lundi 20, à 11h30).

Synopsis : « Julie, une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux, consacre toute sa vie à son sport. Lorsque l’entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu’une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Mais Julie décide de garder le silence. »

Critique de la presse :

pour « Les Inrocks » : « Le film nous projette à la fois dans l’état intérieur de Julie, tout en nous restituant avec une précision glaçante son quotidien mis sous cloche. Le silence de Julie est tout sauf muet. Il hurle à chaque plan. Un premier film remarquable. »

*** « La Nuit se traine » (Michiel Blanchart/Belgique/2024/98’/film lauréat, en 2024, du « Prix du Public » au « Biarritz Film Festival »/projection le samedi 18 janvier, à 09h05 & 11h30).

La Nuit se traîne : Photo Jonas Bloquet

Jonas Bloquet dans « La Nuit se traîne » © Mika Cotellon

Synopsis : « Ce soir-là, Mady, étudiant le jour et serrurier la nuit, voit sa vie basculer quand il ouvre la mauvaise porte et devient accidentellement complice d’une affaire de grand banditisme. Au cœur d’une ville, Bruxelles, en pleine ébullition, Mady n’a qu’une nuit pour se tirer d’affaires et retrouver la trace de Claire, celle qui a trahi sa confiance. Le compte à rebours est lancé … »

Critique de la presse :

pour la « RTBF » par Hugues Dayez : « Un polar bruxellois de haut vol, qui donne un fameux coup de fouet au cinéma belge. Michiel Blanchart parvient à tenir le spectateur en haleine de bout en bout … Une autre qualité du film, c’est d’enfin utiliser le centre de Bruxelles comme un vrai personnage, et pas comme un ingrédient décoratif … Blanchart fait preuve d’une maîtrise technique impressionnante et signe un film ‘grand public’ avec un vrai style, …. »

pour « Libération » par Lelo Jimmy Batista : « Michiel Blanchart épate avec son film à la mise en scène fiévreuse sur les galères d’un serrurier dans un Bruxelles secoué par les manifestations. »

pour « Mad Movies » par V.M. : « Outre sa maîtrise technique parfois décapante, ‘La Nuit se traîne’ repose sur un enchaînement frénétique de situations témoignant d’une grande fluidité d’écriture. »

Notons qu’avec « T’es morte Hélène » (Belgique/2020/24′), Michiel Blanchart avait remporté le « Prix du meilleur Court Métrage belge »lors de la douzième édition du « Ramdam », en 2022, ayant, également, été primé au « Festival de Gérardmer ».

*** Diamant brut » (Agathe Riedinger/France/2024/103’/film lauréat, en 2024, du « Prix de la meilleure Interprétation », à Malou Khebizi, & « Prix de la Critique », au « Festival International du Film Francophone »  (« FIFF »), à Namur/projections le lundi 20 janvier, à 13h40, & le vendredi 24, à 16h).

Diamant brut: Malou Khebizi

Malou Khebizi dans « Diamant brut » (Agathe Riedinger)

Synopsis : « Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting … »

Critiques de la Presse :

* pour « Le Point » par Christophe Ono-dit-Biot :  » ‘Diamant brut’, qui porte bien son nom, est intense, pas manichéen pour un sou, ne juge jamais et se contente de filmer au plus près ses acteurs, leurs rêves, leur rage, signant l’éclosion de deux talents, une réalisatrice et une comédienne dont on n’a pas fini d’entendre parler. »

pour « Le Figaro » par Olivier Delcroix : « Le premier film d’Agathe Riedinger impressionne par sa  maîtrise. Il révèle aussi la jeune actrice Malou Khebizi en adolescente, qui rêve d’intégrer une émission de téléréalité à tout prix. »

pour « Le Monde » par M. Dl. : « Cela faisait bien longtemps qu’une œuvre dont la rigueur s’inspire du documentaire, où tout doit être authentique (les personnages, les attitudes, le vocabulaire, …), n’avait si bien soigné sa forme. »

En 2025, le public sera toujours le Jury des longs métrages du « Ramdam », tous les spectateurs étant invités à voter pour le meilleur film et le film le plus dérangeantdans les différentes catégories, à savoir fictionsdocumentairesfilms  « Ramdam » belges et internationauxIl en ira de même pour les 39 courts-métrages – qui nous viennent de 21 pays  (Afghanistan, Allemagne, Autriche, CanadaCroatie, DanemarkEspagneEtats-UnisFranceHongrieIran,  LithuanieMexiquePays-BasPhilippinesRoyaume-UniSerbieSuèdeSuisseTurquie & Belgique– projetés, en 7 programmes – dont 3 dédiés aux plus petits et aux ados -, les samedi 18 & dimanche 19 janvier.

Néanmoins, pour les longs métrages documentaires, un « Prix de la Critique et de la Presse » sera attribué par un Jury  composé de membres de l’ « UCC » (« Union de la Critique de Cinéma »), de l’ « UPCB » (« Union de la Presse Cinématographique Belge »), d’autres journalistes et critiques de cinéma.

En outre, le samedi 18 janvier sera la « Journée du Cinéma belge », avec les projections des courts-métrages belges,  des “Ramdam belges de l’année » et du long métrage :

*** « Le Dossier Maldoror » (Fabrice Du Welz/France-Belgique/2024/150’/projections à « Imagix »  les samedi 18  janvier, à 20h40 et 20h50 (en présence du réalisateur et de l’équipe du film), ainsi que le jeudi 23, à 13h45).

Le Dossier Maldoror : Photo Anthony Bajon

Anthony Bajon dans « Le Dossier Maldoror » (Fabrice Du Welz) © Sofie Gheysens

Synopsis : « La disparition inquiétante de deux jeunes filles, en 1995, bouleverse la population et déclenche une frénésie médiatique sans précédent. Paul Chartier, jeune gendarme idéaliste, rejoint l’opération secrète ‘Maldoror’ dédiée à la surveillance d’un suspect récidiviste. Confronté aux dysfonctionnements du système policier, il se lance seul dans une chasse à l’homme qui le fera sombrer dans l’obsession. »

Critiques de la presse :

pour « Le Journal du Dimanche »par Stéphanie Belpêche : « Un thriller aussi captivant que    poignant, qui laisse le souffle coupé et s’inscrit instantanément dans la lignée des références incontournables du genre. »

pour « Mad Movies », par Cédric Delelée : « On en ressort conquis par le tour de force cinématographique, bouleversé par son émotion à fleur de peau, profondément remué par cette présence du mal qui transpire à l’écran. »

pour « Cineuropa » : «  ‘Le Dossier Maldoror’ est une fresque exigeante et populaire d’une grande ampleur, sur la  Belgique des années ’90, ses dysfonctionnements et ses traumas collectifs, mais aussi sur la tentaculaire perversité du mal. »

Soulignons que le « Tournai Ramdam Festival » a reçu, de la Ville de Tournai, le label « Festival Equitable », étant donné qu’il s’engage depuis le début à travailler avec des fournisseurs et prestataires portant une attention particulière à la provenance de leurs produits, issus du commerce équitable, et qui collaborent avec des producteurs locaux.

A noter que des projections scolaires sont organisées du lundi 20 au lundi 27 janvier.

N’oublions pas la section « Génération Ramdam », qui nous proposera des films mettant à l’honneur de jeunes acteurs, forcément destiné à un public de jeunes, mais aussi d’adultes, donc intergénérationnel, permettant à chacun de profiter d’un cinéma de qualité, prenant les jeunes au sérieux, leur donnant une voix. Une section qui permettra aux adultes de comprendre ce qui anime, inquiète, mobilise la jeunesse. En plein développement, cette catégorie propose également, pour la première fois cette année, des courts métrages, ainsi qu’un « Jury Génération », créé en collaboration avec les « Maisons de jeunes » de la  Wallonie Picarde.

Film d’Ouverture de la “Génération Ramdam”ce dimanche 19 janvier, à 16h :

*** “Io E Il Secco” (Gianluca Santoni/Italie/2024/99’/film re-programmé le samedi 25 janvier, à 13h50).

Synopsis : « Denni, 10 ans, décide d’engager un tueur pour éliminer le monstre, un père violent qui bat sa mère. Il jette son dévolu sur Secco, un petit voyou qui accepte la mission tout en sachant qu’il ne le fera pas. C’est sans compter sur l’incroyable détermination du jeune garçon. Un film drôle et tendre qui aborde avec pudeur et justesse le sujet des violences conjugales. »

Critique de la presse :

pour « The Hollywood Reporter » par Manuela Santacatterina : « Un « petit » film mais incroyablement grand pour les thèmes qu’il a le courage d’aborder et l’intelligence avec laquelle il les met en scène. Un premier film plein de promesses, comme l’avenir de ses protagonistes. »

Comme chaque année, des expositions nous seront, aussi, proposéestelles une expo collectiveautour des thèmes de la fête foraine et de James Ensorà la « Rasson Art Gallery »au N° 03, rue Rasse, ou encore, dans l’enceinte de l’ « Imagix »,  « Les Affiches décalées », une expo de deux institutions tournaisiennes, proposée par des étudiants des sections graphisme et arts numériques de l’ « Académie des Beaux-Arts », ainsi que des élèves de l’ « Institut Saint-Luc »qui nous donneront leurs versions d’affiches pour le « Ramdam ». Vernissage le lundi 20 janvier, à 13h. A « Imagix », également, en collaboration avec Emilie Giret et le soutien de la « Fondation Services funéraires de la Ville de Paris »Fabrice Dimier  nous proposera son exposition de photographies “A Visage Découvert”, désignant un travail de l’ombreexigeant discrétion, rapidité et quasi invisibilité. Vernissage ce vendredi 17 janvier, à 18h, en prélude à la Soirée d’Ouverture du « Ramdam, le Festival du Film qui dérange ».

10e édition : que le Tournai Ramdam Festival a bien grandi !

Jean-Pierre Winberg © Photo : « DH »/2020

… Alors que 35.000 spectateurs sont attendus pour cette 15è édition, comme nous le rappelle Jean-Pierre Winberg, le président-fondateur de ce « Festival du Film qui dérange »n’oublions pas ce dicton local : « Une bonne année commence par un bon ‘Ramdam’»

Prix des 5 Pass : de 30€ (étudiantsà 95€ (« VIP »), pour la description détaillée des pass, consultezhttps://www.ramdamfestival.be/shop. Réservations : https://tickets.imagix.be/schedule/events/15 &   https://www.fnactickets.be/fr/tickets/ramdam-festival-tournai-fstram20-lt.htm. Contacts :    jeanne@ramdamfestival.beSite web https://www.ramdamfestival.be/.

Yves Calbert.