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DAKAR 2024 | PROLOGUE : AN 3, JOUR 1

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La saison 2024 a débuté aujourd’hui, avec un premier avantage de Monster Energy Honda, double champion du monde en titre, sur Hero MotoSports. Au regard du W2RC, Schareina devance Ross Branch, pris en sandwich par la HRC de Van Beveren. Chez les Rally 2, le patron de la catégorie, Romain Dumontier, a pris les commandes devant Mathieu Doveze et Bradley Cox. Jean-Loup Lepan ferme la tenaille française en 4e position tandis que Paolo Lucci, habitué des premières places, n’est que 14e du jour. Chez les quads, les Argentins Francisco Moreno et Manuel Andujar prennent un meilleur départ qu’Alexandre Giroud. En autos, les quatre constructeurs engagés sont dans le Top 6 dès le coup d’envoi. Ekstrom pour Audi, Quintero pour Toyota Gazoo Racing, les frères Baumgart pour Nasser Racing Prodrive et Holowczyc pour Mini JCW X-raid. Dès demain, les premiers points seront en jeu. En Challenger, l’arrivée des Goczal dans la catégorie ne passe pas inaperçue coïncide avec la percée d’un autre prétendant, Nicolas Cavigliasso, qui devance Mitch Guthrie. En SSV, le match annoncé entre l’officiel Can-Am Factory Joao Ferreira et la rookie Sara Price de South Racing est engagé.

L’ESSENTIEL
Il ne suffit pas d’avoir gagné à force de constance et de performances le statut de patron de la discipline pour maîtriser le Dakar. Sam Sunderland, le champion du monde en titre et vainqueur de la dernière édition a fait les frais, une fois encore, de la cruauté de l’épreuve qu’il a quittée sur chute après 52 km de course (voir coup dur). Le désert ayant finalement horreur du vide, les premiers rôles ont très vite été occupés, d’abord par le jeune Américain Mason Klein, qui a bien failli conclure sa première étape comme pilote de RallyGP par une victoire. Une pénalité pour excès de vitesse a différé ce moment qui ne saurait tarder, et c’est un autre représentant du « pays de l’oncle Sam » (ha, ha !), Ricky Brabec, qui a ajouté une 9e spéciale à son palmarès et pris les commandes du rallye. Parmi les hommes forts qui se sont distingués, Kevin Benavides et Toby Price complètent le podium du général devant Joan Barreda, lui aussi privé d’honneur par une pénalité. Si « Bang Bang » n’est pas passé loin d’un gros coup, c’est un autre chasseur d’étapes espagnol qui a sévi en autos, puisque Carlos Sainz est allé chercher une 42e spéciale, la sixième pour Audi depuis son arrivée l’année dernière sur le Dakar, le tout sous les yeux de son fils Carlos Sainz Jr en visite aujourd’hui. Pour compléter le tableau glorieux du jour dessiné par les RS Q e-tron 2, Sébastien Loeb, 2e, se retrouve comme hier pris en tenaille, cette fois-ci par Mattias Ekström, auteur du 3e temps. Au général, El Matador donne l’exemple à son fiston et domine la hiérarchie avec 10’’ d’avance sur Loeb. Chez les T3, le vainqueur 2019-21-22, « Chaleco » Lopez, a repris les commandes en remportant la spéciale, ce qui ne lui était plus arrivé depuis deux ans, tandis que Guillaume de Mévius perturbe le défilé des Can-Am en s’intercalant en 2e position, devant Seth Quintero. La course T4 a donné lieu à une explication entre gamins ultra-doués, remportée par Eryk Goczal, 18 ans comme son poursuivant sur le podium du jour, Pau Navarro (voir la perf du jour). En camions, Martin Macik s’applique à livrer une démonstration. Après son succès sur le prologue, le Tchèque s’impose cette fois sur 368 kilomètres, devant son compatriote et néanmoins rival Ales Loprais.

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