
Exposition : La SNCB et son rôle entre collaboration et résistance pendant l’occupation allemande (1940 1945)
Sous l’occupation allemande, la SNCB a maintenu la circulation des trains dans l’intérêt du pays, participant ainsi, malgré une résistance interne, également aux déportations vers l’Allemagne et les camps, révélant un profond dilemme moral entre collaboration et résistance.
Sous l’occupation allemande, les trains continuent à circuler en Belgique. La SNCB assure l’approvisionnement en matières premières et en denrées alimentaires, tenant ainsi entre ses mains le sort de la population et de l’industrie.
Pour ce faire, la SNCB n’a d’autre choix que de fournir des services ferroviaires dans le cadre de l’effort de guerre du Reich. Mais bien vite, la situation dégénère. Entre 1941 et 1944, les chemins de fer belges participent à la déportation de travailleurs forcés, de prisonniers politiques, de juifs et de Roms vers l’Allemagne et les camps de l’Est. Malgré une forte résistance au sein de l’entreprise, les trains vont continuer à circuler jusqu’au dernier jour de la guerre.
L’histoire de la SNCB pendant cette période complexe est pleine de contradictions, entre collaboration et résistance. Ce dilemme demeure d’actualité. Jusqu’où peut-on aller dans la compromission avec une dictature pour servir l’intérêt général ? Quand et de quelle manière est-il préférable de résister ?
Cette exposition s’inscrit dans le cadre du travail de mémoire de la SNCB et repose sur les recherches menées par le Centre d’Études Guerre et Sociétés contemporaines (https://www.cegesoma.be/fr) sur le rôle des Chemins de fer belges pendant la Seconde Guerre mondiale.
« La SNCB occupée : entre collaboration et résistance » à Trainworld, Pl. Princesse Elisabeth 5, 1030 Schaerbeek. Jusqu’au 28/06/2026.
Renseignements : tél. 02 224 74 37,