
Une famille de forains présente à Namur depuis près de 100 ans © Photo : Pierre Wiame/« L’Avenir”
Le vendredi 04 juillet, après un verre de l’amitié offert aux forains, dans sa Salle du Conseil, par la Ville de Namur, l’échevine du Développement touristique, économique et commercial, Charlotte Déom, et le président du « Comité de la Foire foraine de Namur », Jean Busch, ont inauguré la 116è “Foire de Namur”, en présence de la bourgmestre f.f., Charlotte Barzin, des échevin.e.s Stéphanie Scailquin & Christophe Capelle, ainsi que de la présidente de l’ « Office de Tourisme », Anne-Marie Salembier, du directeur exécutif “Namur-Europe-Wallonie”, Frédéric Laloux, et du chef du Service des Fêtes, Bernard Ignace, toutes et tous ayant été convoyés en petit train touristique vers le champ de Foire, où elles & ils se sont réjouis de goûter aux délicieux croustillons offerts par Jean Busch, qui, outre sa fonction de président de la « Foire », est, aussi, le patron de la « Pâtisserie gantoise », qui, en 2026, fêtera ses 150 ans.

Inauguration officielle par Charlotte Déom & Jean Busch © Photo : Murielle Lecocq
Si beaucoup de Belges étaient présents à Lille, à la veille du Grand Départ du 112è “Tour de France”, sept tambourineurs lillois, les “MOZ Drums”, précédaient les officiels, comme en 2022, tant dans les rues de Namur, au départ de la “Maison des Citoyens”, que pour la traversée festive du champ de Foire.

En musique, avec les “MOZ Drums” lillois © Photo : Murielle Lecocq
Dans son bref discours, dans la Salle du Conseil, Jean Busch tint à déclarer : ” “Nous devons dialoguer avec la nouvelle échevine, afin de trouver une solution pour recréer une toute belle Foire. La Capitale de la Wallonie mérite mieux que cela pour sa Foire annuelle. J’espère qu’avec les nouveaux élus, il y aura une amélioration.”

L’authentique bourgmestre f.f. et son égal “folklorique” inamovible © Ph. : Murielle Lecocq
De son côté, l’échevine Charlotte Déom avait déclaré : “La ‘Foire de Namur’ n’est ni la plus grande de Wallonie, ni celle qui fait le plus de bruit, mais qu’importe ! Elle demeure, à juste titre, l’une des plus respectées dans le monde forain … Des forains qui n’hésitent pas à parcourir près de 10.000 km par an, montant leurs manèges et autres installations en trois jours, leurs journées de travail pouvant atteindre jusqu’à … 20 heures … Cette vie, assurément exigeante, passionnée, reste, trop souvent, méconnue … mais tellement admirable.”
Une heure plus tard, nous nous sommes donc attablés devant la « Pâtisserie gantoise », avec Jean Busch, qui dit à la nouvelle échevine du Développement touristique, économique et commercial, Charlotte Déom : “Depuis 70 ans nous sommes dans ce quartier. A cette époque, il n’y avait que la caserne … Avec la construction du Palais de Justice, cela devient chaud” … Et l’échevine, souriante, particulièrement positive, tint à rassurer le président du « Comité de la Foire foraine de Namur » : “Il n’y a pas de problèmes, il y a des solutions. Nous sommes conscients que nous devons redynamiser notre Foire, en envisageant quelques changements.”

Sensations fortes pour la bourgmestre f.f. © Photo : Murielle Lecocq
Dès lors, avec davantage d’espace, qui sait en un autre lieu namurois, peut-être pourrons-nous retrouver une “Grande Roue”, comme c’était le cas, sur le parking, qui se situait à l’arrière des anciennes casernes, abritant, à nouveau, le “Musée africain de Namur”, désormais appelé “MusAfrica”, … qui peut être visité, en famille, jusqu’à 17h, du mercredi au samedi, … pourquoi pas à l’occasion d’un après-midi à la Foire, avant l’ouverture, à 14h, le week-end, ou à 16h, en semaine.

Possibilité d’une visite familiale © Photo : “MusAfrica”
En attendant, cette année, jusqu’au lundi 28 juillet, retrouvons-nous dans le quartier des Casernes et du nouveau « Palais de Justice », dans les rues Courtenay, des Bourgeois et du quatrième Génie, ainsi que sur la place des Cadets, le tout se situant entre l’hôtel « Ibis », proche du « Grand Manège », rue du premier Lancier, et des « Archives de l’Etat », boulevard Cauchy.
Dès lors, avec davantage d’espace – qui sait en un autre lieu namurois -, peut-être pourrons-nous retrouver une “Grande Roue”, comme c’était le cas, sur le parking, qui se situait à l’arrière des anciennes casernes, abritant, à nouveau, le “Musée africain de Namur”, désormais appelé “MusAfrica”, … qui peut être visité, en famille, jusqu’à 17h, du mercredi au samedi, … pourquoi pas à l’occasion d’un après-midi à la Foire.

Incontournables, les auto-tamponneuses
En attendant, cette année, jusqu’au lundi 28 juillet, retrouvons-nous dans le quartier des Casernes et du nouveau « Palais de Justice », dans les rues Courtenay, des Bourgeois et du quatrième Génie, ainsi que sur la place des Cadets, le tout se situant entre l’hôtel « Ibis », proche du « Grand Manège », rue du premier Lancier, et des « Archives de l’Etat », boulevard Cauchy.

A une époque où l’entrée d’une attraction coûtait … 2 sous (Léon Herbo/1880) © « Musée de la Ville de Bruxelles »
Se réjouissant que, depuis décembre 2024, la “Culture foraine” figure sur la liste du “Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO”, Patrick Decorte, président de la “Foire du Midi”, à Bruxelles, et auteur du livre « Un pour tous, tous forains » (Ed. « Bitbook »/2023/ broché/222 p./20€/avec une préface signée par Alexandre Bouglione) a écrit : « L’esprit forain, depuis toujours, c’est la liberté, on n’est jamais au même endroit. On va de ville en ville et de commune en commune. “Forain on né, forain on reste. Nous sommes des marchands de bonheur. ».

Parmi 65 métiers forains, « La Pieuvre » © « L’Avenir »
Yves Calbert.