Malgré d’importantes transactions sur le marché des occupants, l’immobilier de bureaux est à la peine en Région bruxelloise

Les bureaux à la traîne, malgré d’importantes transactions sur le marché des occupants à Bruxelles.

Le secteur des bureaux reste en retrait avec seulement 216 millions d’euros de volume d’investissement, soit le niveau le plus faible depuis 2012. L’Investors Sentiment Survey de JLL et UPSI-BVS indiquait effectivement que les bureaux n’occupaient que la troisième position dans les préférences des investisseurs, derrière l’industriel et le résidentiel mais devant le retail. Les valorisations s’en ressentent : les rendements sont figés depuis plus de deux ans à 5% pour les immeubles du CBD à Bruxelles, et à 5,75% en Flandre.

 

La dynamique des loyers est tout autre : à Bruxelles, ils se maintiennent à leur plus haut niveau de 400€/m²/an, tandis qu’à Anvers ils restent à leur record de 200€/m²/an ! Autre signe encourageant, la vacance locative n’augmente que légèrement à 8% à Bruxelles (contre 7,8% fin 2024) et reste stable à 4,4% à Anvers.

Le principal obstacle réside dans une demande qui peine à se redresser. Malgré deux transactions significatives de l’Union européenne totalisant plus de 40.000 m², la prise en occupation demeure inférieure de 8% à celle de l’année précédente, avec 170.000 m². Fait notable : près de 75% de la prise en occupation concerne des immeubles « Grade A,un record absolu!

 

Parmi les autres transactions marquantes du semestre à Bruxelles figurent Deutsche Bank, qui a préloué l’intégralité du projet Meeus 29 (5.705 m²), et la Loterie Nationale, qui a acquis le reste de l’immeuble Brouck’R (4.500 m²), portant son occupation totale à près de 11.000 m².

En Flandre, Anvers a enregistré un recul de 55% de la prise en occupation, tandis que Gand – en retrait depuis deux ans – rebondit de 61% grâce aux nouveaux projets Ouverture et AI Campus Hub, tous deux situés le long de la E40.

– Source : Jones Lang LaSalle