Rétro du 7è “The Extaordinary Film Festival”, au “Centre culturel, à Uccle, les 14 & 15 novembre

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© « EOP »

Durant cet été 2024, il a été beaucoup question des personnes porteuses d’un handicap, grâce aux « Jeux Paralympiques », à Paris.

Nombre de spectateurs, sur place, ou de téléspectateurs, confortablement installés dans leurs foyers, ont admiré tous les efforts de ces sportifs porteurs d’un handicap.

En ce mois de novembredans deux villes de la Région de Bruxelles-Capitaleune autre approche – cinématographique, cette fois – des personnes porteuses d’un handicap nous sera proposée, sur de grands écrans, grâce au « TEFF » (« The Extraordinary Film Festival »), qui en sera, au « Delta », à Namur, à sa 8è éditiondu mercredi 05 jusqu’au dimanche 09 novembre 2025.

Pour patienter, un an plus tôt, en novembre 2024Luc Bolandle créateur & président de ce brillant  Festival, ainsi que son équipe de l’asbl « EOP »sise à Watermal-Boitfort, nous proposent de revivre, partiellement, la 7è édition du « TEFF »grâce à des séances publiques et scolairesde courts et de  longs métrages.

© « EOP »

  • Au « Centre culturel », à Uccle :

** Séance publiquele Jeudi 14 novembre, à 20h :

  • « Sorda » (Eva Libertad García López & Nuria Muñoz-Ortin/Espagne/18′)
  • « La Soeur de Margot » (Christine Doyon/Canada/17′)
  • « Le Visage » (Caroline et Eric Du Potet/France/24′)
  • « The Dress » (Tadeusz Lysiak/Pologne/30′)
  • « Auxilière » (Lucas Bacle/France/24′)

Synopsis résumé des 5 films : « Cette séance vous propose 5 des 7 courts métrages primés lors du dernier  ‘TEFF’, et autant de regards différents sur le handicap. La parentalité, les relations au sein d’une fratrie , les préjugés et le regard des autres, la vie affective, le rôle d’aidant proche sont ici abordés avec le regard très personnel à chaque auteur et autrice. Un concentré d’émotions et d’humour pour cette séance à 5 trophées ! »

Séances pour le primaire (8-12 ans), le jeudi 14 novembre, de 9h15 à 10h30 et de 11h00 à 12h15 :

  • « Mon petit Frère de la Lune » (Frédéric Philibert/France/06′)
  • « Baisse les Bras ! » (Frédéric Philibert/France/07′)
  • « Entre deux Soeurs » (Anne-Sophie Gousset & Clément Céard/France/07′)
  • « Nouveau Voisin » (Vincent Hazard/France/05′)

Synopsis résumé des 4 films : « Cette série de quatre courts métrages nous propose une approche conviviale et humoristique de la vie avec des personnes en situation de handicap. Coline nous parle de sa relation avec Noé, son petit frère autiste, une première fois durant son enfance (‘Mon petit Frère de la Lune’), puis 16 ans plus tard (‘Baisse les Bras !’)‘Entre deux Sœurs’ nous illustre la relation complice entre deux sœurs, unies par la mobilité réduite de l’une d’elles. Enfin, ‘Nouveau voisin’ nous raconte les mésaventures de Ben, aveugle, qui tente par tous les moyens de se lier d’amitié avec sa voisine. »

** Séance publiquele vendredi 15 novembre, à 20h :

*** « L’Aveugle qui ne voulait pas voir le Titanic » (Teemu Nikki/Finlande/2021/81’/film lauréat, en 2021, du « Prix du Public »à la « Mostra de Venise » et du « Jussi du meilleur Acteur » (pour Petri Poikalainen), récompense du Cinéma finlandais, ainsi qu’en 2023, du « Grand Prix du Jury »au             « TEFF »à Namur).

Synopsis : « Atteint de sclérose en plaques, Jaakko est devenu aveugle et est coincé dans un fauteuil roulant. Il aime Sirpa. Vivant loin l’un de l’autre, ils ne se sont jamais rencontrés en personne, mais ils se parlent tous les jours par téléphone. Lorsque Sirpa est accablée par une mauvaise nouvelle, Jaakko décide d’aller la rejoindre immédiatement malgré son état … »

Gratuité pour tous, offertes par la Ville d’Uccle. Réservations conseillées, via le site web du  « TEFF ».

** Séance pour le secondaire supérieur, les Hautes Ecoles & les Universités (dès 16 ans)le  vendredi 15 novembre, de 11h00 à 12h15 :

  • « Freeway » ( Julien Joanny/France/03′)
  • « El Paraguas » (Christopher Sánchez Martín/Espagne/14′)
  • « La Soeur de Margot » (Christine Doyon/Canada/17′)
  • « Nouveau Voisin » (Vincent Hazard/France/05′)

Synopsis résumé des 4 films : « Ces quatre films abordent chacun à leur manière des réalités liées aux  handicaps. Dans ‘Freeway’un salarié à mobilité réduite essaie de faire son travail malgré les contraintes liées à l’inadaptation des lieux. ‘El Paraguas’ nous propose une fable où la différence se traduit par un parapluie dont Alberto ne peut jamais se passer. Margot, une préadolescente en recherche d’appartenance au groupe, nous montre toute la difficulté d’avoir une petite sœur atteinte d’un retard intellectuel (‘La Sœur de Margot’). Enfin, ‘Nouveau Voisin’ nous narre les mésaventures de Ben, aveugle, qui tente par tous les moyens de se lier d’amitié avec sa voisine. »

Avis aux enseignants : Chacun à leur manière, ces 4 films abordent des réalités liées aux handicaps, des fiches techniques étant disponibles sur le site web du « TEFF ». Gratuités pour tous, offertes par la Ville d’Uccle, mais réservations scolaires obligatoires.

Accessibilité :

🧏 Sous-titrage adapté SME & interprétation en LSFB des présentations et débats.
🗣️ Audiodescription sur demande (apportez vos écouteurs avec câble)
🧑‍🦽 Accessibilité de la salle, pour les PMR
🐕‍🦺 Chiens d’assistance bienvenus

Site web : https://teff.be/best-of-teff-2023-ccu.

*** Inscriptions des films pour le 8è « TEFF », au « Delta », à Namur :

Les inscriptions de films se termineront le 01 mars 2025. Les tarifs étant progressifs, au plus tôt vous inscrirez votre projet, au moins il vous en coûtera

Pour les courts métrages :

  • Soumission anticipée (jusqu’au 30/11/2024 inclus) : 7€
  • Soumission régulière (du 01/12/2024 jusqu’au 15/01/2025 inclus) : 10€
  • Soumission tardive (du 16/01/2025 jusqu’au 01/03/2025 inclus) : 12€

Pour les longs métrages :

  • Soumission anticipée (jusqu’au 30/11/2024 inclus) : 12€
  • Soumission régulière (du 01/12/2024 jusqu’au 15/01/2025 inclus) : 15€
  • Soumission tardive (du 16/01/2025 jusqu’au 01/03/2025 inclus) : 17€

Site web pour inscrire son film : www.teff.be/soumission-film-teff-2025.

*** « La folle épopée de Lou B. » (Luc Boland/Ed. « Racine »/2024) :

« Lou B », demi-finaliste à « The Voice-Belgique » © « RTBF »/2021

Luc Boland (°Ixelles/1961) – papa de « Lou B. » (Lou Boland/°1998), demi-finaliste, en 2021, de « The Voice-Belgique », à la « RTBF » – venant de publier, en octobre dernier, un ouvrage – « La folle épopée de Lou B. » (Ed. « Racine »couverture souple/416 p./234 x 153 cm/24€95) – des plus profonds, sur son fils, aveugle, étant porteur du « syndrome de Morsier », nous confie :  » Voici l’occasion de fermer la page de toute la communication sur Lou, à propos de son parcours face aux handicaps, pour que seuls restent au final, la belle personne et l’incroyable artiste qu’il est aujourd’hui. Le souhait, aussi, pour ne pas dire un rêve, de raconter une bonne fois pour toute cette … folle épopée, en espérant qu’elle suscite réflexionsespoirs, rires et émotions, tels que nous les avons vécus. »

© Luc Boland/Ed. « Racine »

Lou a participé à sa première télévision, en 2008, à l’âge de 10 ans, avec « Maurane » (Claudine Luypaerts/1960-2018), puis en duo avec Toots Thielemans (Jean-Baptiste Thielemans/1922-2016), « Vianney » (Vianney BureauPau/1991), Patrick Watson (LancasterUSA/1979) et bien d’autrescomposant lui-même ses textes ou marquant les esprits avec des reprises d’ « Arno » (Arnold Hintjens/ ) et « Stroemae » (Paul Van HaverEtterbeek/1985).

Avec « Maurane », pour « Cap 48 », sur « La Une »

En duo avec Maurane © « Cap 48 »/2008

Evoquant Lou et Luc BolandSandra Durieuxpour « Le Soir », écrivit, en 2023 : « Tous deux portent un message d’espoir et militant sur la place du handicap en Belgique. »

« Ce livre est avant tout un livre de transmission de père à fils, de la lumière dispensée au-dessus des mots et des encres invisibles » (extrait de l’avant-propos, rédigé par Bernard Tirtiaux).

*** Ne surtout jamais oublier :

« Nos différences devraient nous aider au lieu de nous opposer. Pour ma part, là comme partout, je ne crois qu’aux différences, non à l’uniformité. Et, d’abord, parce que les premières sont les racines sans lesquelles l’arbre de liberté, la sève de la création et de la civilisation se dessèchent. », écrivit, de son côté,  Albert Camus (1913-1960).

« Le handicap est un puits sans fond pour des sujets de cinéma ! », confiait Luc Boland à                  « Cinergie ».

Yves Calbert.