Belgique BONNE NOUVELLE POUR LES ETUDIANTS

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Les étudiants pourront travailler davantage d’heures.

Le SNI se réjouit de l’adoption ce mardi par la Commission Affaires sociales de la Chambre du relèvement à 650 heures du plafond annuel du travail étudiant. « Pour beaucoup d’entrepreneurs, les jobistes permettent en partie de pallier la pénurie aiguë de personnel à un coût raisonnable ». Selon une enquête du SNI, les employeurs sont par ailleurs très largement satisfaits de leurs jobistes.

La Commission Affaires sociales de la Chambre a adopté ce mardi un relèvement du plafond annuel du travail autorisé pour les étudiants. « Ce passage à 650 heures est une très bonne nouvelle », se réjouit le SNI « même si, comme nous le revendiquions dans notre mémorandum, nous aurions préféré 750 heures mais cela reste tout de même une très belle avancée puisque nous venons de 475 heures ».

Cette hausse du plafond était d’ailleurs une demande exprimée par les employeurs eux-mêmes dans une enquête menée par le SNI en 2023. « Ils étaient plus de 6 sur 10 à estimer que les 475 heures étaient (très) insuffisantes ». Les employeurs doivent faire face à une pénurie aiguë de main d’œuvre qui continue à s’aggraver. « Or, ce n’est apparemment pas le cas pour les jobistes. Même s’il y a ici aussi une certaine ‘guerre aux talents’, beaucoup d’étudiants souhaitent travailler. Une majorité des employeurs n’ont donc, selon leurs dires, pas davantage de problèmes pour trouver des jobistes ».

Un autre point à souligner est la satisfaction qu’expriment les employeurs envers les étudiants jobistes. « Près de 85% des employeurs interrogés jugeaient (très) positivement le travail des jobistes. Il n’est dès lors pas étonnant qu’ils souhaitent continuer à y avoir recours, voire à développer ce type de contrats dans leur entreprise ».

Enfin, à l’instar des flexijobs, que le gouvernement Arizona va également développer, les jobs étudiants constituent une réponse importante aux demandes des employeurs pour davantage de flexibilité à un coût raisonnable. « Il ne faut pas oublier que les salaires ont explosé depuis la crise énergétique. Pour de nombreux employeurs, il est devenu beaucoup difficile de recourir à des contrats fixes en raison de leur coût ».