Transmission de la fièvre d’Oropouche par insectes et moustiques

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Premiers décès dus à la fièvre d’Oropouche signalés au Brésil

La fièvre d’Oropouche a causé la mort de deux personnes au Brésil, les premiers décès jamais constatés dans le monde dus à cette maladie, a annoncé jeudi le ministère de la Santé du pays sud-américain.

Premiers cas mortels confirmés

Les victimes sont deux femmes originaires de l’État de Bahia (nord-est) “âgées de moins de 30 ans, sans comorbidités, mais qui présentaient des (…) symptômes similaires à une forme de dengue sévère”, a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que “jusqu’à présent, aucun décès lié à la maladie (n’avait) été signalé dans la littérature scientifique mondiale”. Les autorités disent par ailleurs enquêter sur un autre décès, pour lequel on suspecte aussi la fièvre d’Oropouche, dans l’État de Santa Catarina (sud).

Insectes et moustiques vecteurs de la maladie


Transmise par des insectes et des moustiques, la fièvre d’Oropouche a été détectée pour la première fois au Brésil en 1960, dans le sang d’un paresseux. Depuis, des cas ont été signalés, principalement en Amazonie et dans d’autres pays d’Amérique latine. Selon le gouvernement brésilien, au moins 7.236 cas ont été signalés dans le pays. La maladie présente des symptômes similaires à ceux de la dengue, bien que plus légers.

Cas de transmission verticale et contexte de l’épidémie

Les autorités sanitaires brésiliennes examinent également six cas possibles de transmission verticale de la maladie, c’est-à-dire entre une mère enceinte et son enfant. Ces premiers décès annoncés par le Brésil coïncident avec une épidémie de dengue qui sévit dans le pays cette année, la pire de son histoire, avec au moins 4.824 morts confirmées depuis le 1er janvier.