Du 16 jusqu’au 19 Août, 62è “Festival mondial de Folklore de Jambes-Namur” / Concours : Entrées gratuites
Important : Pour les lecteurs de « Bruxelles-City-News », la bonne réponse à une question vous permet (par tirage au sort des bonnes réponses) d’obtenir une entrée gratuite pour le vendredi 16 août, à 19h30.
Question : « Quel est le pays qui représentera l’Amérique latine, à Jambes, du 16 au 19 août ? » Réponses à envoyer, avec vos prénoms et noms à : yvescalbertpresse@gmail.com. Bonne chance !
Lisons le propos de Denis Mathen, gouverneur de la Province de Namur : « Depuis maintenant plus de 65 ans, c’est le même esprit de convivialité et de solidarité qui l’anime ; c’est la même volonté de bâtir des ponts et les mêmes espoirs de susciter de nouvelles rencontres et de de faire naître de belles camaraderies de quelques jours, comme de belles amitiés qui résisteront au temps, qui le traversent de part en part . Car oui, la musique, et plus généralement la culture, adoucissent bien les moeurs, quand elles son conduites, parfois avec humilité, souvent avec opiniâtreté, toujours avec passion. »
« Le ‘Royal Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur’ incarne l’essence même de l’émerveillement, de la joie, de la bonne humeur, et de l’Amitié … C’est de 180 à plus ou moins 225 danseurs de troupes authentiques (qui proviennent de leurs pays d’origine ! ). … Cette richesse de cultures et leur diversité nous plonge dans une ambiance multiculturelle chaleureuse. Il est bon de préciser que les amoureux de ces cultures, mais aussi ceux qui aiment la découverte, seront épanouis et immergés dans un univers fascinant où le folklore est le ciment de l’Amitié. », écrit le bourgmestre, en charge de la culture, Maxime Prévot.
« Pugnacité, détermination, patience, persévérance ! Ce sont les maîtres mots, pour cette année, compliquée au niveau de l’organisation, en cause les Jeux Olympiques de Paris, qui ont vu les prix des billets d’avions flamber, ce qui a empêcher certaines contrées de participer ! Mais nous avons rebondi pour vous offrir un voyage éclair, un aller simple aux confins du monde. Faire perdurer le plus ancien Festival de Wallonie, c’est notre leitmotiv, ‘Folkore = Amitié’ étant notre slogan ! », sont les mots d’Ann Léon, présidente du Festival.
Ainsi donc le « Festival mondial de Folklore de Jambes-Namur » va vivre, du vendredi 16 jusqu’au lundi 19 août, sa 62é édition, ayant accueilli, en bord de Meuse, des groupes de plus de 130 pays, depuis sa création, en 1958, par Jean Mosseray (né Georges Mosseray/1917-1996),
*** Groupes au programme du 62è Festival (tous les ensembles étrangers participant aux 5 spectacles) :
** Bosnie-Herzégovine : « Folklore Ensemble Cajavec », de Banja Luka :
Bosnie-Herzégovine © « Folklore Ensemble Cajavec » (Banja Luka)
Accompagné d’un accordéon, d’une flûte, d’une contrebasse et de deux violons, cet ensemble, aux costumes riches en détail et en textures, variant selon les groupes ethniques et les régions, possède un répertoire comptant plus de 40 chorégraphies : allant de leur ville de Banja Luka jusqu’à la région montagneuse de Grmec, au Nord-Est de la Bosnie , des kolos énergiques de la Trajina aux danses gracieuses de Posavina. Fondé en 1952, cet ensemble, comptant plus de 5.000 concerts à son palmarès, est soutenu par l’ « Union européenne » – dans le cadre du projet « La Tradition nous appartient ».
** Grèce : « Elkelam Dance Ensemble », d’Athènes :
S’il nous est arrivé de danser le « syrtaki », notons qu’il ne s’agit pas d’une danse folklorique grecque, mais d’un mélange de versions rapides et lentes des danses traditionnelles « hassapiko » & « hasaposerviko », créé à l’occasion du tournage, en 1964, de « Zorba le Grec », par le réalisateur chypriote grec Michael Cacoyannis, film lauréat, en 1965, de 3 « Oscars ». Le programme de l’« Elkelam Dance Ensemble » représente différentes régions de la Grèce, de la Thrace à la Macédoine, en passant par l’Epire, « Kriti » (la Crète) et le Péloponnèse. Parmi les danses, notons le « tsamiko », dansée autrefois uniquement par les hommes, le danseur principal effectuant des flexions de genoux et des sauts ; et la « kalamatianos », dansée depuis l’époque d’Homère, en un cercle, tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est l’occasion de redécouvrir, en bords de Meuse, les sons du célèbre « bouzouki », mais aussi, de la clarinette, de la cornemuse, du luth, de la lyre, des percussions et du violon. Fondé en 1982, placé sous la direction de Vassilis Dimitripopoulos, s’étant produit dans une vingtaine de pays, ils en sont à leur 79è Festival, avec leur présence à Jambes, où la Grèce n’a plus été représentée depuis la fin du siècle dernier, en 1999.
** Japon : « Hitochima-Nijo-Daiko », d’Itoshima :
Cet ensemble d’adolescents et de jeunes étudiants, fondé en 2003, nous présente ses « daikos » (tambours japonais), le « taiko » (art de jouer du tambour, … dès l’âge de 6 ans) reflétant, depuis plus de 2.000 ans, les traditions magiques et majestueuses du Japon, notamment dans les sanctuaires shintos et les temples bouddhistes, démontrant son étroite association à la religion . Si les anciens sentaient la puissance de la divinité dans le son grondant du taiko, celui-ci a joué un rôle important pour accompagner, dès la féodalité, les réputés théâtres « Kabuki »& « Noh ». Pour en revenir à cet ensemble, soulignons qu’il s’est produit, en 2019, à Tokyo, à l’occasion du match d’ouverture de la « Coupe du Monde de Rugby à XV », ainsi, que pour la « Ligue japonaise de Base Ball ».
** Pérou : « Ensemble Peru Mlicolor », de Lima :
Pérou © « Ensemble Peru Mlicolor » (Lima)
Fondé en 1999, par son directeur actuel, Jesus Ariola, cet ensemble est composé de jeunes étudiants.e.s et de professionnel.le.s, leur agréable accompagnement musical étant assuré par une cornemuse, une « charengo » (mini guitare à 12 cordes pincées), un « bombo » (tambour), une « pinkilli » (petite flute), une « quena » (flute en bois), un « pututo » (coquillage) et une « zampona » (flute de pan). A leur registre, deux types de danses, celles de la terre (vies agricole & religieuse, histoire & quotidien du peuple péruvien) et celles de la lumière (joie de vivre, séduction & amour). Soulignons que si la danse « las tijeras » (les ciseaux) figure, depuis 2010, dans la liste du « Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO » ; sa consoeur « el zapateo », rappelant le pas du cheval, à la nature gaie et à la variété mélodique, qui symbolise la cour qu’un homme fait à sa jeune compagne, femmes et hommes portant des vêtements traditionnels particulièrement colorés, différent selon les régions. Pour les danses andines, les femmes portent la « montera », un chapeau avec deux pompons de laine, alors que les hommes portent des « ponchos », une « kantuka » (rose), fleur nationale du Pérou, étant brodée sur leurs gilets sans manche.
** Taïwan : « Cho Shui River Art Dance Ensemble », de Yulin :
Taïwan © « Cho Shui River Art Dance Ensemble » (de Yulin)
Présentées avec grâce, maîtrise et précision, les danses de cet ensemble, fondé en 2002, dirigé par Wang Shu Mei, reflètent tout l’éventail de la culture chinoise et de ses particularismes taïwanais. Parmi celles-ci notons la « Danse du Paon », de la minorité ethnique Daï, le paon – symbole, de beauté, de bonheur, de chance, d’élégance et d’honnêteté – étant magnifiquement incarné dans les mouvements élégants et souples des danseurs, dont nous notons l’extrême flexibilité des bras et des poignets. Autres danse, celle « de la Récolte des Aborigènes taïwanais », qui exprime l’amour, la force, la joie de la récolte, révélant ainsi la beauté des sentiments originaux des aborigènes. Ou encore, la « Danse de Donhuang », intégrant des concepts philosophiques religieux, tels que la gratitude, le respect et la tolérance, pour atteindre un état suprême d’unité entre le corps et l’esprit. Sans oublier la traditionnelle « Danse du Lion », imitant ses mouvements, symbolisant la bénédiction et la chance, les interactions entre les enfants espiègles et les lions, exprimant la joie de vivre et la paix. outre les percussions, côté instrumental, notons la « dizi » (flûte chinoise), le « ehru » (violon à 2 cordes, créé il y a plus de mille ans), le « pipa » (de la famille du luth), le « sheng » et le « suona » (instrument à vent, à anche).
** Belgique-Flandre : « Die Spelewei », de Westerlo :
Belgique-Flandre © « Die Spelewei » (Westerlo)
Avec accordéon, flûte, guitare et violon, ce groupe du nord du pays, nous présente des danses flamandes d’autrefois , aussi bien que des créations, interprétées avec de ravissants vêtements traditionnels du XIXè siècle, parfois en sabots ou – mais oui au pays des échasseurs namurois – des … échasses, certes différentes de celles des Avresses et des Mélans … Ayant organisé, autrefois, une « Fête des Moissons », cet ensemble, créé en 1956, vit cette Fête se transformer en « Festival international de Folklore de Westerlo », se déroulant sur le parvis d’un château, du XIXè siècle, devenu l‘Hôtel de Ville de Westerlo. Unique présence sur scène, à Jambes, le dimanche 18 août, à 15h.
** Belgique-Wallonie : « Ensemble Clap’Sabots », de Braine-l’Alleud :
Ayant représenté le folklore belge au « Festival mondial de Folklore de Drumondville », au Canada, cet ensemble – à l’initiative, en 1995, de la création du « Festival international de Folklore en Brabant wallon » – fut créé en 1977, par Nicole De Keghel, l’actuelle directrice. Ode aux danses traditionnelles wallonnes, l’ « Ensemble Clap’Sabots », qui compte des enfants parmi ses membres, nous propose des maclottes, mazurkas, polkas, …, accompagnées, à Jambes, par le duo de musiciens « Mish-Mash », composé, depuis 2022, de Benjamin Postal, aux flûtes à bec et traversière, et d’Alexandria Salviato. Unique présence sur scène, à Jambes, le samedi 17 août, à 19h30.
** Belgique-Wallonie : « Frairie royale des Masuis et Cotelis jambois », de Jambes :
Créé en 1960, par Jean Mosseray, le fondateur, en 1958, du « Festival mondial de Folklore de Jambes Namur », cet ensemble folklorique local interprète la plupart des danses wallonnes traditionnelles : arèdges, quadrilles, matelottes, mazurkas, passe-pieds, troïkas, valses, …, ou encore la polka noire, réputée maudite, car provoquant, disait-on, la maladie de la pomme de terre. Notons que l’une de leurs danses, le « Branle de Mariembourg » ou « Danse du Bouquet » fut exécutée, historiquement, devant Louis XIV et sa cour, après le siège de Namur, en 1692. Ayant presté dans différents pays européens, cet ensemble jambois fut apprécié à Namur, … au Québec, aussi bien qu’en Caroline du Nord, en Louisiane et au Wisconsin, ainsi qu’au Sénégal, au « Festival de Louga ». Unique présence sur scène, à Jambes, le lundi 19 août, à 19h30.
*** Les 5 spectacles présentés durant les 4 jours du Festival :
- vendredi 16 août, à 13h30 : « Namur, Intergénérationnelle » (petits-enfants et grands parents bienvenus) ;
- vendredi 16 août, à 19h30, l’avant-première : « Namur, Ville ouverte sur le Monde » ;
- samedi 17 août, à 19h30, le « Gala d’Ouverture » : « Hymne à la Paix » ;
- dimanche 18 août, à 15h : « Panorama – Kaléidoscope du Monde » ;
- lundi 19 août, à 19h30, le « Gala de Clôture » : « Eclats de Fête ».
*** Soirée dansante, ouverte à tous, à la rencontre des chanteurs.teuses, danseurs.seuses & musicien.nes :
- dimanche 20 août, à 20h : « Bal du Monde, à la Rencontre des Artistes », animé par les musiciens des différents groupes. Le « syrtaki » et biens d’autres danses des 6 pays n’attendent que tout-en-chacun, jeunes et moins jeunes …
*** Programmation gratuite :
- samedi 17 août, à 11h00 : défilé du boulevard Frère Orban aux « Jardins du Maïeur », via le marché hebdomadaire au bord de la Sambre (incluant une mini-aubade, à 11h25, sur la place Maurice Servais) ;
- samedi 17 août, à 12h : réception officielle publique, avec aubade, dans les « Jardins du Maïeur » ;
- dimanche 18 août, à 10h : cérémonie œcuménique, avec interventions des groupes, à l’église du Sacré-Coeur, dans le quartier de Velaine, à Jambes ;
- dimanche 18 août, à 11h15 : défilé de la place Saint-Calixte à la place de Wallonie, via la brocante ;
- dimanche 18 août, à 11h30 : aubade, sur la place de Wallonie, chaque groupe interprétant une danse.
*** Programmation privée :
Réception privée, offerte par le gouverneur, Denis Mathen © Ph. : G. Lazaron/Palais provincial de Namur
- lundi 19 août : spectacles dans différentes maisons de repos de la Ville de Namur ;
- lundi 19 août : réception officielle au Palais provincial.
*** Réservations électroniques :
- via le compte bancaire de l’asbl « Festival mondial de Folklore de Jambes-Namur » : BE37 0016 6442 5828
(Important : vos billets seront disponibles à l’entrée du « Hall Omnisports », dans une enveloppe à votre nom).
*** Points de prévente, jusqu’au lundi 19 août :
- Office de Tourisme de Namur, à la « Halle al’ Chair », 7 jours/7, de 09h30 à 18h. Contacts : 081/24.64.49.
- « Night & Day Press », dans les différents magasins de cette enseigne, 7 jours/7, selon leurs horaires d’ouverture.
- Athénée royal de Jambes, à l’entrée du « Hall Omnisports », une heure avant chacun des 5 spectacles.
*** Contacts : secretariat@festifolkjambes.be. Site web : http://www.festifolkjambes.be.
*** Réservations : 081/24.64.49 (« Office de Tourisme ») & http://www.librairie.be (« Night & Day Press »).
Plus que jamais, en cette période troublée, dans l’Est de l’Europe, n’oublions pas le slogan du présent Festival : Folklore = Amitié, nous permettant de reprendre ce que Denis Mathen, gouverneur de la Province de Namur, écrivit, en 2023 : « Si un jour l’ ‘Académie royale suédoise’ décidait de créer un ‘Prix Nobel de la Convivialité et de la Fraternité’, il ne fait aucun doute que le ‘Festival mondial de Folklore de Jambes-Namur’ trouverait en moi le plus ardent défenseur de son dossier de candidature. »
*** Recherche de bénévoles :
Pour terminer le montage et assurer le démontage de la scène, des gradins, du bar, …, un appel est lancé aux jeunes qui souhaiteraient rejoindre l’équipe de bénévoles. Contacts : secretariat@festifolkjambes.be.
Yves Calbert.
- rue de Dave, 51, 5100 Jambes