Le tribunal d’entreprise d’Anvers a décidé hier que la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) pouvait être engagée chez Makro. Makro en avait fait la demande début septembre pour se protéger des créanciers. Cette procédure permet de céder tout ou partie des activités. Makro affirme avoir des intéressés pour la reprise des activités saines.
Il règne depuis longtemps une grande incertitude au sein du personnel et il fallait s’attendre à ce que nous nous dirigions vers un tel scénario. Il faut à présent attendre de savoir quelles activités prendront fin et lesquelles seront maintenues, et si le personnel sera repris avec celles-ci (et à quelles conditions).
Pour le SETCa, il est toutefois clair que les intérêts du personnel doivent passer en premier. Les travailleurs se sont toujours investis dans l’espoir de faire tout de même de Makro une success story. Ils l’ont fait en dépit de la stratégie commerciale désastreuse, de la solide restructuration, de la pression infernale sur leurs épaules, de la polyvalence excessive et du manque de respect de la concertation sociale.
Le SETCa fera donc tout ce qui est en son pouvoir pour défendre au mieux les intérêts du personnel et éviter qu’il ne soit à nouveau victime de décisions prises au-dessus de lui. Nous le signifierons également clairement au mandataire judiciaire : le volet social doit aussi être sa priorité.
La concertation sociale sera respectée. Les travailleurs de Makro méritent mieux.