“Urbicande. L’Enquête sans Fin”, au “Centre d’Art du Rouge Cloître”, à Auderghem, jusqu’au 01 Juin

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Quarante ans après la sortie de « La Fièvre d’Urbicande » (François Schuiten Benoit Peeters /Ed. « Casterman »/ 1984/94 planches) – lauréat, en 1985, de l’ « Alfred du meilleur Album », au  « Festival international de la Bande dessinée d’Angoulème », deuxième album de la série des « Cités obscures », créé par ces deux réputés auteurs – le « Centre d’Art du Rouge Cloître », à  Auderghemnous propose de découvrir, jusqu’au lundi 01 juin, son exposition « Urbicande. L’Enquête sans Fin ».

François Schuiten et Benoît Peeters : « La Fièvre d'Urbicande suscite l'appropriation. » [INTERVIEW]

François Schuiten, Benoît Peeters & Philippe Seynaev © Ph. : Régis Duqué/« Actua BD »

Lors de la visite de pressele dessinateur & sculpteur bruxellois François Schuiten (°1956) nous confia toute sa satisfaction de voirquarante ans après la sortie de « La Fièvre d’Urbicande » (scénario de Benoit Peeters/Ed. « Casterman »/1984/94 planches) – lauréat, en 1985, du « Fauve d’Or », le « Grand Prix de la Ville d’Angoulème », deuxième album de la série des « Cités obscures », créée par ces deux réputés auteurs – revivre au sein du « Centre d’Art du Rouge Cloître », à Auderghemgrâce à la passion d’un collectionneur, Philippe Seynaevcommissaire de cette exposition – « Urbicande. L’Enquête sans Fin » -, présentée à Auderghem, jusqu’au lundi 01 juinpar le « Centre d’Art du Rouge Cloître ».

« La Fièvre d’Urbicande » (François Schuiten & Benoit Peeters © Ed. « Casterman »

Philippe Seynaevquant à lui, nous montra la maquette qu’il avait réalisée, afin de l’aider à convaincre ce Centre d’Art de programmer cette expositionqu’il a fort bien mise en scène, la dernière salle étant consacrée à la reconstitution, à l’échelle 1/1du bureau du personnage central de cette BDEugen Robick.

                  Sérigraphies de Gilles Ziller et planches originales de François Schuiten                                                              © Ph. : Régis Duqué/« Actua  BD »

Ce commissaire nous présenta, notamment, outre quelques assiettes et plats, de sa collection, créées aux armes de « La Fièvre d’Urbicande », des sérigraphies signées Gilles Ziller, ainsi que, bien sûr des planches originales, en noir & blanc dessinées, et mises à l’encre de chine, par François Schuitenou encore une superbe planche en couleur, qu’il réalisa pour la « Biennale de Venise ».

                      Planche en couleur pour la « Biennale de Venise » © François Schuiten                                                            © Ph. : Régis Duqué/« Actua BD »

Egalement présents, quelques petits tableaux achetés aux puces, dont « Le Collectionneur » – propriété de « La Maison Autrique »à  Schaerbeeckdont François Schuiten est le scénographe -, peint par un artiste inconnu, que ce t auter de bandes dessinées rehaussa, en y dissimulant un élément artistique de l’univers d’ « Urbicande ».

« Le Collectionneur », un tableau acheté aux puces par François Schuiten, dans lequel le dessinateur a dissimulé un élément artistique de l’univers des Cités obscures emprunté à Urbicande…

      « Le Collectionneur », tableau acheté aux puces, par François Schuiten © Photo : D.R.

Pièce centrale de cette exposition, dès notre entrée, nous découvrons, en 3D, une pièce importante, le cube d’Eugen RobickLisons à ce sujet ce que le scénariste français Benoît Peeters (°1956) confia à notre excellent collègue Daniel Couvreur, pour « Le Soir » : « Dans la série des ‘Cités obscures’, cet album a pris une ampleur totalement inattendue. Nous avons créé l’archétype d’une ville nouvelle qui, normalement, n’aurait jamais dû exister, tant elle est le fruit d’objets et de théories contradictoires. Outre les sources d’inspirations architecturales, on pouvait aussi y voir, il y a 40 ans, à l’époque de la sortie du livre, un clin d’œil à la folie mondiale autour du jeu du ‘Rubik’s Cube’, un casse-tête inventé par Erno Rubik, dont le nom a inspiré celui d’Eugen Robick … »

Rendez-vous au « Rouge-Cloître »afin de découvrir les multiples facettes de cette œuvre magistrale, qui fête ses 40 ans, où l’architecture, la science-fiction & l’urbanisme se rencontrent, pour donner vie à la Ville d’Urbicande. nous plongeant, ainsi, dans l’univers fascinant et énigmatique de l’album culte « La Fièvre d’Urbicande », imaginé par les auteurs visionnaires François Schuiten Benoît Peetersdont l’édition originale, tirée à 15.000 exemplaires, dût être immédiatement réimprimée en 10.000 exemplaires, suite à l’attribution de son Prix, à Angoulême, et au succès qui s’en est suivi.

Ouverture : jusqu’au lundi 01 juin, du mercredi au dimanche, de 13h à 16h. Entrée : 5€ (3€, en prix réduit / 0€, pour les moins de 12 ans).

Yves Calbert.